Samsung «Explosif»La batterie n'était qu'une copie
La mystérieuse explosion du mobile Samsung Galaxy S3 qui avait valu à une apprentie neuchateloise d'être brûlée à la cuisse vient d'être élucidée.
- par
- Laurent Grabet
On y voit plus clair quant à la mystérieuse explosion d'un téléphone Samsung Galaxy S3 qui avait valu à Fanny Schlatter, une apprentie neuchâteloise de 18 ans, d'être brûlée au troisième degré à la cuisse, le 1er juillet dernier à La Chaux-de-Fonds.
Suite à l'accident, le numéro un de la téléphonie mobile avait récupéré les restes de l'appareil pour des analyses dont les résultats viennent de tomber. «La batterie utilisée dans le dispositif n'a pas été fournie ou fabriquée par Samsung ou une société agréée par Samsung. Le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche de Dübendorf, a corroboré cette conclusion», souligne Mirjam Berger, porte-parole de Samsung Suisse.
Dès lors, il semble peu probable que la greffe que subira la jeune neuchâteloise en août soit prise en charge par la société sud-coréenne ni même qu'elle lui verse le moindre centime de dommages et intérêts.
«J'ai été surprise et choquée quand Samsung m'a appris la nouvelle car la batterie en question portait le sigle de l'entreprise.» La société rappelle de son côté qu'il ne faut pas utiliser des batteries non adaptées sur ses produits car cela peut favoriser les accidents tels que celui dont a été victime Fanny Schlatter.