Affaire Legrix«La bise? Non, mais on se tutoie»
Le conseiller communal chaux-de-fonnier Jean-Charles Legrix ressort blanchi: ni discrimination, ni mobbing, et encore moins de harcèlement sexuel. Réaction de Nathalie Schallenberger, présidente de la Ville.
- par
- Vincent Donzé

-Peut-on aller de l'avant avec Jean-Charles Legrix?
«On est toujours allé de l'avant avec lui! S'il a été privé de dicastère, il n'a pas été exclu du Conseil communal: il avait accès aux dossiers et prenait part aux décisions».
-Vous lui faites la bise? Vous le tutoyez?
«La bise, non, mais on se tutoie. Ce n'est pas un camarade, mais un collègue avec qui on travaille».
-Avez-vous dénigré M. Legrix pour protéger les fonctionnaires?
«Nous avons pris les mesures recommandées par un audit qui établissait une photographie de la situation il y a un an».
-Pensiez-vous être face à un pervers sexuel?
«Nous ne l'avons jamais pensé, ni jamais invoqué!»
-Un grossier personnage?
«Tout est question d'interprétation. Le rapport du professeur Claude Rouiller donne les clefs d'un mécanisme.»
-Si je vous disais que «vous aviez vos règles l'autre jour», comme M. Legrix l'a dit à une secrétaire?
«Ca me choquerait!».
-L'affaire Legrix est réglée. Referiez-vous tout pareil?
«On est toujours plus intelligent après, mais dans la situation de 2013, oui!»
-Et si on faisait un audit contre vous et vos collègues?
«Des indices ont conduit à l'audit dirigé contre Jean-Charles Legrix. Il a été mis en place avec l'accord des cinq conseillers communaux».