Précarité: La fièvre des tranchées de 14-18 réapparaît chez les SDF

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PrécaritéLa fièvre des tranchées de 14-18 réapparaît chez les SDF

Une maladie découverte durant la Première Guerre mondiale touche aujourd’hui les plus démunis.

R.M.
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Plus d’un million de soldats avaient été infectés par la fièvre des tranchées durant la Grande guerre.

Plus d’un million de soldats avaient été infectés par la fièvre des tranchées durant la Grande guerre.

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Une maladie qui se transmettait entre soldats avait été découverte lors de la Première Guerre mondiale et baptisée fièvre des tranchées. Or voilà qu’elle réapparaît actuellement chez les sans-abri. Comme le relate Slate.fr, un rapport de l’université de Manitoba détaille cette semaine le cas d’un SDF de 48 ans qui avait développé une grave infection au cœur après avoir contracté la maladie.

La fièvre des tranchées est liée au manque d’hygiène. Elle est transmise à l’homme par les poux et provoquée par une bactérie nommée Bartonella quintana. Durant la guerre de 14-18 elle s’est largement répandue parmi les combattants aux conditions de vie désastreuse dans les tranchées. Plus d’un million d’hommes avaient été infectés.

Un décès documenté en Californie

Un individu touché est malade durant quelques jours et développe d’abord une forte fièvre. La maladie bactérienne peut aussi provoquer des éruptions cutanées, des maux de tête et fréquemment des douleurs parfois vives aux jambes. La fièvre des tranchées est très rarement mortelle mais affaiblit beaucoup les organismes. Certains soldats touchés étaient incapables de combattre durant des semaines.

Plusieurs recherches récentes ont démontré la résurgence de la fièvre des tranchées chez les sans-abri. Une étude californienne de mai dernier avait expliqué qu’un SDF était mort des complications liées à la maladie dans de rares cas, si elle n’est pas traitée, elle peut engendrer par exemple une grave inflammation de la paroi des valves cardiaques, explique Slate.fr.

Ces cas sont d’autant plus regrettables que la maladie bactérienne se traite très bien avec des antibiotiques et des mesures d’hygiène dont le traitement des poux. Combattre cette fièvre revient donc à combattre l’extrême pauvreté et mieux encadrer les plus démunis. Les chercheurs ajoutent que le personnel soignant devrait davantage traquer la présence de la bactérie Bartonella quintana chez les personnes longtemps infeses par des poux.

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