Suisse: La fille Blocher ne veut pas être à la tête de l'UDC

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Selon l'ex-conseiller fédéral Christoph Blocher, Magdalena Martullo, patronne d'EMS-Chemie, refuse d'entrer à la direction du parti. Il égratigne au passage aussi Ignazio Cassis.

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Christoph Blocher dément les rumeurs que sa fille serait intéressée par la tête de l'UDC.

Christoph Blocher dément les rumeurs que sa fille serait intéressée par la tête de l'UDC.

Keystone

La famille Blocher ne devrait plus être représentée à la tête de l'UDC avec le retrait de Christoph Blocher. Selon ce dernier, sa fille Magdalena Martullo n'aspire pas à entrer au sein du comité de direction. «Elle ne veut pas, bien qu'elle représenterait une force», a dit Christoph Blocher, fondateur et stratège de l'UDC, interviewé mardi dans le Blick.

Celui qui a 77 ans estime que la tête du parti a besoin d'être rajeunie. Il ne sait lui-même pas encore combien de temps il continuera de collaborer au sein de la direction de l'UDC. La stratégie pour les élections de 2019 est déjà fixée, poursuit-il.

La fille de Christoph Blocher et cheffe d'EMS-Chemie est conseillère nationale (UDC/GR) depuis 2015. Elle fait partie des 28 membres qui composent la direction du parti et s'occupe de la politique économique. Magdalena Martullo-Blocher a déjà été choisie à l'interne comme une potentielle conseillère fédérale.

Critique envers Cassis

Par ailleurs, Christoph Blocher est revenu sur la politique européenne menée par le nouveau chef des Affaires étrangères Ignazio Cassis. Le Tessinois a annoncé lundi que les disputes juridiques dans le cadre des accords bilatéraux avec l'UE devraient être réglées par un tribunal arbitral, poursuivant ainsi pour beaucoup la politique de son prédécesseur Didier Burkhalter. Comme prévu, rien d'important n'a changé, note le tribun zurichois.

Selon lui, Ignazio Cassis «ne parvient pas encore à s'échapper de sa peau ou de son environnement et du coup il fait du neuf avec du vieux», souligne Christoph Blocher. «Je connais peu de conseils fédéraux qui, après les élections, ont fait ce qu'ils avaient promis avant. J'étais une exception. (rires)»

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