Football: La fin d'une longue et belle histoire

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FootballLa fin d'une longue et belle histoire

Après 22 ans de bons et loyaux services, Arsène Wenger a fait ses adieux à Arsenal. Sur une victoire et un dernier hommage mérité. Il va nous manquer.

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Racée, élancée, la silhouette de Wenger domine pour la dernière fois une pelouse de Premier League.

Racée, élancée, la silhouette de Wenger domine pour la dernière fois une pelouse de Premier League.

AFP
Les «Wenger out» de ces dernières saisons ont été remplacés par les «Merci Arsène».

Les «Wenger out» de ces dernières saisons ont été remplacés par les «Merci Arsène».

Reuters
Tous les regards étaient tournés vers le banc d'Arsenal.

Tous les regards étaient tournés vers le banc d'Arsenal.

Reuters

Après avoir été honoré par l'Emirates Stadium en semaine, Arsène Wenger a vécu ce dimanche son dernier match sur le banc d'Arsenal, à Huddersfield. Au-delà de la victoire anecdotique (0-1), qui confirme la sixième position au classement, qualificative pour la prochaine Ligue Europa, le Français a de nouveau reçu un vibrant hommage, probablement inédit pour un entraîneur.

Deux avions ont survolé le Kirklees Stadium avec une banderole figurant son visage et les messages «Merci Arsène, we'll miss you too» et «One Arsene Wenger, Arsenal legend».

Le public de Huddersfield l'a aussi chaleureusement applaudi à la 22e minute du match pour saluer ses vingt-deux années à la tête du club londonien, pendant qu'un autre message, «Merci Arsène», défilait sur les panneaux publicitaires.

Besoin de recul

Si le grand Arsène tourne définitivement la page Arsenal, la question sur son avenir reste par contre grande ouverte. «Pour l'instant, je ne sais pas du tout ce que je ferai. Je me refuse à toute supposition. Il faut que je prenne un tout petit peu de recul et savoir vraiment au fond de moi dans quel sens je veux aller. Je ne le sais pas encore», a dit l'Alsacien de 68 ans à l'issue du match. «J'ai reçu des offres, oui, a-t-il ensuite reconnu. Mais je n'ai discuté avec personne. En Angleterre? Peut-être que c'est mieux de changer de pays».

«C'est très émouvant, je suis arrivé le 1er octobre 96 quand même. Aujourd'hui dans le foot, une année c'est beaucoup, deux ans c'est déjà extrêmement long, jamais je n'aurais pensé à l'époque que je resterais 22 ans, je pensais au maximum trois ans», a-t-il avancé au micro de SFR Sport.

«On est attaché aux supporters, même quand parfois ils ont été vindicatifs. On a un truc en commun, c'est qu'on aime le club. On a eu des différends, mais on a quand même le plus fort qui nous lie, c'est un amour passionné pour le club», a ajouté Wenger, qui affrontait depuis des années une fronde grandissante de fans.

«C'était une belle journée, parce que Huddersfield fêtait son maintien en Premier League. Nous, on a fêté un peu mon départ: pour que ce soit un peu réussi quand même, il fallait une victoire», a-t-il également noté.

(AFP)

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