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EpidémieLa France accueille un employé de l'ONU touché par Ebola

A la demande de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la France a accueilli pour des soins une personne contaminée en Sierra Leone par le virus Ebola.

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Des chercheurs ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola en analysant le sang d'un survivant de la dernière épidémie en Afrique. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à un premier vaccin doté d'une efficacité étendue. (Jeudi 18 mai 2017)

Des chercheurs ont découvert un anticorps qui neutralise les trois principales souches du virus Ebola en analysant le sang d'un survivant de la dernière épidémie en Afrique. Cette découverte pourrait ouvrir la voie à un premier vaccin doté d'une efficacité étendue. (Jeudi 18 mai 2017)

Keystone
Un vaccin contre Ebola, mis au point par des chercheurs canadiens, fera prochainement l'objet d'une nouvelle phase d'essais cliniques. (Mardi 18 octobre 2016)

Un vaccin contre Ebola, mis au point par des chercheurs canadiens, fera prochainement l'objet d'une nouvelle phase d'essais cliniques. (Mardi 18 octobre 2016)

Keystone
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l'épidémie Ebola en Guinée. (Mercredi 1er juin 2016)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l'épidémie Ebola en Guinée. (Mercredi 1er juin 2016)

AFP

La France a accueilli pour des soins une personne employée par une agence des Nations Unies et contaminée par le virus Ebola en Sierra Leone, a annoncé ce dimanche 2 novembre le ministère français de la Santé. Ce dernier assure qu'il n'y a pas d'autre cas confirmé sur le territoire.

«Cette personne, qui travaille en Sierra Leone dans la lutte contre Ebola, a fait l'objet d'une évacuation sanitaire médicalisée et sécurisée par avion spécial», indique un communiqué du ministère. La patiente a été placée «en isolement de haute sécurité en chambre dédiée à l'Hôpital d'instruction des Armées Bégin (Saint-Mandé)», près de Paris, précise le communiqué.

Accueil à la demande de l'OMS La France a accueilli cette personne à la demande de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), précise-t-on également.

Une infirmière française, qui avait travaillé au Liberia pour Médecins sans frontières (MSF) et contracté le virus, avait déjà été rapatriée et traitée en septembre dans le même hôpital militaire. Elle est aujourd'hui guérie et les équipes soignantes qui l'ont suivie vont bien, avaient assuré les autorités.

En France, selon le ministère de la Santé, moins de 500 «signalements» pour Ebola ont été répertoriés depuis juin, 18 cas ont été classés comme «cas possibles», mais aucun d'entre eux ne s'est révélé positif. Pour les cas «possibles», des analyses sont réalisées au plus vite (en quelques heures) par le laboratoire de référence à Lyon pour déterminer si la personne est infectée ou non.

Contacts réduits au minimum

Ces cas sont isolés et pris en charge dans l'un des douze hôpitaux de référence pour recevoir des cas suspects ou avérés d'Ebola en France (dont Bichat, Necker et Bégin dans la région parisienne). Les contacts avec ces personnes sont alors réduits au minimum.

L'épidémie d'Ebola a fait au moins 4922 morts pour 13'703 cas recensés au 27 octobre, en quasi-totalité dans trois pays limitrophes: le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

(ats)

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