Ça gratteLa gale chez les requérants
Plusieurs cas de gale ont été identifiés dans le centre d'accueil des requérants d'asile de La Tène (NE).
- par
- Vincent Donzé

Comme ici, les requérants sont hébergés dans un abri PC (image d'illustration).
Le diagnostic a été confirmé par un dermatologue et des mesures vont être prises durant cette semaine pour éradiquer cette maladie. Selon les autorités neuchâteloises, tous les requérants d'asile logés dans cet abri vont bénéficier dès demain d'un traitement antiparasitaire. «La gale n'est pas une maladie grave. En l'absence de contacts étroits avec les personnes porteuses du parasite, le risque pour la population est inexistant», rappelle le médecin cantonal Claude-François Robert. Le médicament prescrit doit être pris par toutes les personnes exposées, personnel encadrant compris, le même jour, et le traitement répété après sept jours. Comme cette maladie est probablement importée, les nouveaux arrivants vont aussi bénéficier de ce traitement dès leur arrivée au centre d'accueil. Parallèlement, le centre d'accueil va être nettoyé et désinfecté. Tous les textiles seront lavés à 60 degrés et tous les objets qui ne peuvent être lavés feront l'objet d'une congélation durant 24 heures. Ces opérations seront menées dans la journée de jeudi et les occupants du centre pourront le réintégrer pour la nuit. Pour rappel, la gale est due à un acarien qui creuse des sillons sous la peau, ce qui provoque des démangeaisons accompagnées d'une réaction inflammatoire. Une fois installé chez son hôte, ce parasite se multiplie sous la peau et les lésions progressent en l'absence de traitement. La transmission du parasite se fait par contact sexuel ou par des contacts répétés au niveau des mains. Logés aussi dans les vêtements, les literies et autres textiles, la transmission de cet acarien peut aussi se faire par le biais de ces objets.