Référendum: La Grèce joue son avenir monétaire à pile ou face

Publié

RéférendumLa Grèce joue son avenir monétaire à pile ou face

Les bureaux de vote ont ouvert dès 7 heures. La Grèce joue ce dimanche son avenir dans un référendum indécis sur l'acceptation ou non d'un plan de sauvetage mis au point par ses créanciers.

1 / 52
Plusieurs milliers de manifestants opposés aux conditions du nouveau plan d'aide conclu entre la Grèce et ses créanciers se sont rassemblés dans le calme mercredi à Athènes. (Mercredi 22 juillet 2015)

Plusieurs milliers de manifestants opposés aux conditions du nouveau plan d'aide conclu entre la Grèce et ses créanciers se sont rassemblés dans le calme mercredi à Athènes. (Mercredi 22 juillet 2015)

Keystone
Le gouvernement grec a décidé samedi d'autoriser par décret la réouverture des banques du pays, après environ trois semaines de fermeture. (Samedi 18 juillet 2015)

Le gouvernement grec a décidé samedi d'autoriser par décret la réouverture des banques du pays, après environ trois semaines de fermeture. (Samedi 18 juillet 2015)

Reuters
Angela Merkel mène le camp des faucons, ces états opposés à tout accord avec la Grèce. Elle a encore promis des «négociations ardues». (Dimanche 12 juillet 2015)

Angela Merkel mène le camp des faucons, ces états opposés à tout accord avec la Grèce. Elle a encore promis des «négociations ardues». (Dimanche 12 juillet 2015)

Keystone

Les bureaux de vote ont ouvert à 7 heures en Grèce dimanche (6 heures en Suisse), pour un référendum portant sur l'acceptation ou non par les électeurs de la dernière proposition de réformes formulée par les créanciers du pays (BCE, UE, FMI). Le scrutin s'annonce très indécis.

«Faut-il accepter le plan d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l'Eurogroupe du 25 juin?», telle est la question à laquelle devront répondre près de 10 millions de Grecs. Le gouvernement du premier ministre de gauche radicale Alexis Tsipras a prôné le non.

Les quatre derniers sondages publiés ne promettent un triomphe à personne: trois donnent l'avantage au oui, un au non, mais avec des avances respectives de 1,4 point au plus.

Cinq mois de négociations

Le référendum arrive après cinq mois de discussions finalement infructueuses, entre le gouvernement grec, formé fin janvier par la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras et le parti de droite souverainiste ANEL, et les créanciers du pays, UE, FMI et BCE.

Ceux-ci ont accordé à la Grèce depuis 2010 240 milliards d'euros d'aide ou promesses de prêts, mais n'ont rien versé depuis près d'un an. Le gouvernement grec refuse en effet de consentir en échange à certaines réformes qu'il estime socialement trop difficiles.

Les bureaux de vote fermeront à 19 heures ( 18heures en Suisse). Les premières projections officielles devraient être disponibles à partir de 21 heures.

(ats)

Ton opinion