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ConflitLa guerre au Mali est une «vraie guerre», selon Paris

Des «accrochages» ont eu lieu dans les environ de Gao, entre les troupes françaises et maliennes d'une part et «des groupes jihadistes résiduels», a affirmé le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.

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Un soldat malien se met à l'abri durant un échange de tirs avec des rebelles islamistes à Gao. (Dimanche 10 février 2013)

Un soldat malien se met à l'abri durant un échange de tirs avec des rebelles islamistes à Gao. (Dimanche 10 février 2013)

Keystone
Des soldats français sécurisent un quartier suite à un échange de tirs avec des Islamistes à Gao.  (Dimanche 10 février 2013)

Des soldats français sécurisent un quartier suite à un échange de tirs avec des Islamistes à Gao. (Dimanche 10 février 2013)

AFP
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Le ministre a évoqué plusieurs reprises une «vraie guerre».

«Il y a eu des accrochages hier (mardi) dans les environs de Gao». Lors de patrouilles franco-maliennes autour des villes reconquises, «on rencontre des groupes jihadistes résiduels et qui se battent», a-t-il déclaré à la radio Europe 1.

Mardi, «il y a eu des tirs de lance-roquettes de groupes jihadistes résiduels dans la région de Gao. Il y a une vraie guerre. Quand on a repris Gao, il y a eu des combats», a-t-il dit. Un groupe islamiste armé avait affirmé mardi soir avoir attaqué les positions des soldats français et africains à Gao, ce qu'avait démenti la force ouest-africaine.

«Lorsque toutes les nuits, en ce moment, y compris la nuit dernière les forces aériennes françaises ciblent et frappent des lieux de centres d'entraînement ou de regroupement de pick-up des groupes jihadistes, c'est de la guerre, a ajouté Jean-Yves Le Drian.

«C'est une vraie guerre contre les groupes terroristes, c'est une guerre qui aujourd'hui nous a permis de marquer des points contre ces groupes et nous allons poursuivre», a insisté le ministren.

Rédution du format en vue

«Aujourd'hui, nous avons 4000 militaires français au Mali», qui s'ajoutent à «4000 Africains», a aussi déclaré le ministre. «Le passage progressif de la présence militaire française à la présence militaire africaine pourra se faire relativement rapidement», a-t-il dit.

«A partir de quelques semaines, on pourra commencer à diminuer notre format», a précisé le ministre de la Défense, sans parler de date ou de mois comme l'a fait mardi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, qui a évoqué le mois de «mars».

Après avoir évoqué il y a une semaine une bataille qui est en train d'être gagnée au Mali, le président français François Hollande avait affirmé samedi dans ce pays que «le combat n'était pas terminé».

(ats)

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