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Disparition du Boeing 777La Malaisie dément l'existence d'un coup de fil du copilote

Le ministre malaisien des Transports a indiqué dimanche ne pas avoir connaissance d'un appel passé par le copilote avant que l'avion ne disparaisse des radars.

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Des objets «probablement fabriqués par l'homme» ont été repérés près du site du crash supposé du vol MH370, dans l'océan Indien, peu après sa disparition. Des scientifiques australiens l'ont révélé mercredi, plus de six mois après la fin des recherches. (Mercredi 16 août 2017)

Des objets «probablement fabriqués par l'homme» ont été repérés près du site du crash supposé du vol MH370, dans l'océan Indien, peu après sa disparition. Des scientifiques australiens l'ont révélé mercredi, plus de six mois après la fin des recherches. (Mercredi 16 août 2017)

AP
Dans cette photo d'archives, on voit un officier de l'armée de l'air australienne scruter la surface de l'océan Indien. Les autorités australiennes, chinoises et malaisiennes ont annoncé que les recherches sous-marines étaient suspendues. (mardi 17 janvier 2017)

Dans cette photo d'archives, on voit un officier de l'armée de l'air australienne scruter la surface de l'océan Indien. Les autorités australiennes, chinoises et malaisiennes ont annoncé que les recherches sous-marines étaient suspendues. (mardi 17 janvier 2017)

AP, Keystone
Les proches des passagers ont annoncé samedi leur intention d'entreprendre eux-mêmes des recherches. (Samedi 3 décembre 2016)

Les proches des passagers ont annoncé samedi leur intention d'entreprendre eux-mêmes des recherches. (Samedi 3 décembre 2016)

La Malaisie a démenti dimanche l'existence d'un coup de fil passé par le copilote depuis le Boeing 777 de Malaysia Airlines avant la disparition de l'avion, le 8 mars dernier. Les autorités malaisiennes ont précisé que les enquêtes sur les passagers se poursuivaient.

Un journal malaisien avait affirmé la veille que le copilote de l'appareil avait tenté de passer un appel de son téléphone portable juste avant que l'avion ne disparaisse des écrans radar. L'appel a été coupé, peut-être «parce que l'avion s'est rapidement éloigné du relais (de télécommunications)», écrivait le New Straits Times.

Enquête en cours

Le ministre malaisien des Transports a indiqué dimanche ne pas avoir connaissance d'un tel appel. «Autant que je sache, non», a répondu Hishammuddin Hussein à un journaliste. Il a cependant ajouté ne pas vouloir s'avancer dans «ce qui est le domaine de la police et des agences internationales» qui enquêtent sur l'affaire.

«Je ne veux pas perturber les enquêtes qui sont conduites non seulement par la police malaisienne mais aussi le FBI, (les services secrets britanniques) MI6, les renseignements chinois et d'autres agences», a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Kuala Lumpur

Passagers non écartés

Il a également indiqué qu'aucun passager n'avait été totalement écarté de l'enquête, contredisant des propos tenus précédemment par la police malaisienne qui disait qu'après vérification, tous les passagers étaient hors de cause.

«L'inspecteur général de la police avait précisé alors n'avoir rien trouvé de suspect parmi les passagers (...), mais à moins que nous trouvions plus d'informations, notamment les données contenues dans les boîtes noires, je ne pense pas que le chef de la police puisse dire qu'ils ont tous été écartés», a déclaré le ministre.

Les enquêteurs sur la disparition du vol MH370 examinent divers scénarios: un détournement, un acte de sabotage ou l'acte désespéré d'un passager ou d'un membre de l'équipage. Mais aucun élément matériel n'a jusqu'ici permis de privilégier l'une ou l'autre de ces hypothèses.

(ats)

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