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MystèreLa Mona Lisa de Genève refait parler d'elle

Un expert en «géométrie sacrée» et l'EPFZ affirment que la Mona Lisa exposée en septembre à Genève serait de Léonard de Vinci. Une «révélation» que d'autres préfèrent prendre avec des pincettes.

Sandrine Perroud
par
Sandrine Perroud
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La «Mona Lisa d'Isleworth» passe pour être antérieure à la «vraie» Joconde. Mais de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme une supercherie: cette Mona Lisa ne serait qu'une copie, peut-être du XVIe siècle.

La «Mona Lisa d'Isleworth» passe pour être antérieure à la «vraie» Joconde. Mais de nombreuses voix s'élèvent pour dénoncer ce qu'elles considèrent comme une supercherie: cette Mona Lisa ne serait qu'une copie, peut-être du XVIe siècle.

Keystone
On trouve cette autre Joconde au musée d'art d'Oslo, en Norvège. Elle est l'oeuvre de Bernardino Luini en 1525. Son décor ressemble à celui de la copie mise au jour à Genève en septembre 2012.

On trouve cette autre Joconde au musée d'art d'Oslo, en Norvège. Elle est l'oeuvre de Bernardino Luini en 1525. Son décor ressemble à celui de la copie mise au jour à Genève en septembre 2012.

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Cette version de la Joconde serait de la main d'un assistant de Léonard de Vinci, qui l'aurait peinte en même temps que l'originale, soit vers 1503-1506. On y trouve les repentirs du Maître, corrigés sur la version finale.

Cette version de la Joconde serait de la main d'un assistant de Léonard de Vinci, qui l'aurait peinte en même temps que l'originale, soit vers 1503-1506. On y trouve les repentirs du Maître, corrigés sur la version finale.

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La Mona Lisa présentée le 27 septembre dernier à Genève serait bel et bien de la main de Léonard de Vinci.

Deux sources l'affirment depuis mercredi, via l'agence Reuters. La première est un «expert en géométrie sacrée». La seconde, l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).

Les experts nomment cette version du plus célèbre tableau du monde «La Mona Lisa d'Isleworth». Du nom d'une bourgade de l'ouest de Londres où a vécu son acheteur, qui l'a acquis vers 1914.

La toile était connue du monde de l'art. Elle est toutefois restée enfermée dans un coffre suisse pendant une quarantaine d'années avant de revoir le jour à grands fracas l'automne dernier.

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