Attentats au Sri Lanka: La police donne les noms des kamikazes

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Attentats au Sri LankaLa police donne les noms des kamikazes

La police sri-lankaise a donné les noms de neuf personnes qui ont commis les attentats à la bombe qui ont fait 253 morts le dimanche de Pâques.

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Le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, a déclaré qu'il considérait qu'il y avait toujours «une urgence publique» dans le pays et qu'il prolongeait en conséquence les mesures d'exception prises à la suite des attentats. (Samedi 22 juin 2019)

Le président du Sri Lanka, Maithripala Sirisena, a déclaré qu'il considérait qu'il y avait toujours «une urgence publique» dans le pays et qu'il prolongeait en conséquence les mesures d'exception prises à la suite des attentats. (Samedi 22 juin 2019)

Les funérailles des trois enfants du milliardaire danois Anders Holtch Povelsen, tués dans les attentats au Sri Lanka, ont eu lieu ce samedi au Danemark en présence des parents et de leur petite soeur rescapée de ce terrible attentat. (5 mai 2019)

Les funérailles des trois enfants du milliardaire danois Anders Holtch Povelsen, tués dans les attentats au Sri Lanka, ont eu lieu ce samedi au Danemark en présence des parents et de leur petite soeur rescapée de ce terrible attentat. (5 mai 2019)

AFP
Les enfants avaient posté une photo sur Instagram où on peut les voir profiter de leurs vacances au Sri Lanka, quelques heures avant la terrible tragédie qui a décimé la famille Povelsen et tué des dizaines d'innocents. (5 mais 2019)

Les enfants avaient posté une photo sur Instagram où on peut les voir profiter de leurs vacances au Sri Lanka, quelques heures avant la terrible tragédie qui a décimé la famille Povelsen et tué des dizaines d'innocents. (5 mais 2019)

Les noms des auteurs des attentats sanglants au Sri Lanka ont été divulgués par la police qui a encore précisé que leurs biens seront confisqués.

Le porte-parole de la police Ruwan Gunasekera a confirmé que les auteurs des attentats-suicide dans deux hôtels de luxe, parmi les trois établissements frappés, étaient deux frères appartenant à une famille prospère de Colombo spécialisée dans l'exportation des épices.

Le groupe d'islamistes qui a organisé ces attentats coordonnés avait envoyé un kamikaze dans chaque lieu visé, sauf à l'hôtel Shangri-La où se sont produites deux explosions, déclenchées par deux hommes.

L'un des kamikazes qui se sont fait exploser à l'hôtel Shangri-La était Zahran Hashim, chef du groupe djihadiste local ayant organisé ces attaques qui ont été revendiquées par l'organisation Etat islamique (EI).

Epouse d'un djihadiste en détention

Hashim était le chef de l'organisation National Thowheeth Jama'ath (NTJ), qui a été interdite. Il a commis l'attentat en compagnie d'un deuxième kamikaze, Ilham Ahmed Mohamed Ibrahim.

Le frère aîné d'Ilham, Inshaf Ahmed, était l'auteur de l'attentat-suicide à l'hôtel voisin, le Cinnamon Grand hotel.

Le troisième hôtel visé par cette série d'attaques, le Kingsbury, a été le théâtre d'une explosion déclenchée par un homme identifié sous le nom de Mohamed Azzam Mubarak Mohamed. Son épouse est actuellement détenue par le police, a précisé le porte-parole.

L'église Saint Antoine a été la cible d'un habitant de Colombo, Ahmed Muaz. Son frère a été arrêté. L'auteur de l'attentat-suicide à l'église Saint Sébastien était Mohamed Hasthun, un habitant de l'est du Sri Lanka, où était basé Hashim.

L'église évangélique de Sion à Batticaloa (est) a été la cible d'un habitant, Mohamed Nasser Mohamed Asad.

Elle s'est faite exploser

Un autre homme qui n'avait pas réussi à déclencher une explosion dans un hôtel de luxe, mais qui l'a fait près d'une maison d'hôtes près de la capitale, a été identifié comme étant Abdul Latheef, qui avait poursuivi des études en Grande-Bretagne et en Australie.

Peu après la commission des attentats dans les hôtels, Fathima Ilham, l'épouse du plus jeune des deux frères, a fait sauter les explosifs qu'elle portait sur elle, tuant ses deux enfants et trois policiers qui s'étaient précipités vers le domicile de la famille.

«Nous allons recourir aux lois sur le financement du terrorisme pour confisquer leurs biens», a ajouté M. Gunasekera.

(AFP)

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