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Massacre de GarissaLa police kényane détient six suspects

La police a demandé de prolonger la garde à vue de cinq suspects kényans et un tanzanien.

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Une centaine de personnes portant des T-shirts avec des slogans de paix se sont rassemblées à Garissa. (Samedi 2 avril 2016)

Une centaine de personnes portant des T-shirts avec des slogans de paix se sont rassemblées à Garissa. (Samedi 2 avril 2016)

Keystone
Workers clean chairs at the Garissa University College as students return to the campus in Kenya's northeast town of Garissa, January 11, 2016. The campus reopened today nine months after an attack by Somalia-based al-Qaeda linked al-Shabaab Islamist militants. REUTERS/Thomas Mukoya - RTX21TNX

Workers clean chairs at the Garissa University College as students return to the campus in Kenya's northeast town of Garissa, January 11, 2016. The campus reopened today nine months after an attack by Somalia-based al-Qaeda linked al-Shabaab Islamist militants. REUTERS/Thomas Mukoya - RTX21TNX

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Le Kenya enterre les victimes du massacre de Garissa (Vendredi 10 avril 21015)

Le Kenya enterre les victimes du massacre de Garissa (Vendredi 10 avril 21015)

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La police kényane a arrêté un sixième suspect dans le massacre perpétré le 2 avril par un commando islamiste à l'université de Garissa (est) et interroge désormais cinq Kényans et un Tanzanien, selon un document produit mardi 07 avril par la police devant un tribunal de Nairobi.

Ce tribunal a prolongé de 30 jours la garde à vue de cinq suspects kényans -amenés devant la Cour- et un tanzanien- toujours interrogé à Garissa, faisant droit à une demande de la police. Jusqu'ici, les autorités kényanes n'avaient fait état que de l'arrestation de cinq suspects et n'avaient dévoilé les nationalités que de deux d'entre eux, un Kényan et un Tanzanien.

Aide au commando

«La police a besoin de les détenir plus de temps pour conclure les investigations» et déterminer les chefs exacts d'inculpation, a déclaré à la Cour l'avocat de l'Etat. «Des examens de police scientifique sont en cours, notamment l'analyse des données de leurs téléphones qui ont révélé qu'ils étaient en communication constante avec les assaillants durant l'attaque, a-t-il poursuivi.

Les six suspects sont soupçonnés d'avoir apporté leur aide au commando islamiste qui a pris d'assaut jeudi à l'aube l'université de Garissa, tirant au hasard sur ceux qu'ils croisaient, avant de s'y retrancher durant près de 16 heures avec de nombreux otages, après avoir relâché les musulmans.

Selon un bilan officiel, l'attaque a fait 148 morts -142 étudiants, trois militaires et trois policiers.

(AFP)

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