FinanceLa Suisse confirme son engagement au FMI
La Suisse est déjà membre du Conseil d'administration et du Comité monétaire et financier international du FMI.

Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BS) a voulu connaître la position de la Suisse face au FMI.
La Suisse continuera à s'engager activement dans des institutions internationales comme le Fonds monétaire international (FMI). Dotée d'une place financière internationale d'importance, elle est particulièrement tributaire de la stabilité du système financier et monétaire mondial, relève le Conseil fédéral dans un rapport.
Le gouvernement a approuvé mercredi un rapport sur la stratégie de la Suisse en vue d'un ordre monétaire mondial stable. Le document répond à un postulat de la conseillère nationale Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BS). Le FMI joue un rôle primordial pour éviter et gérer les crises économiques et financières internationales, explique le rapport. Il est donc essentiel à la Suisse d'y contribuer.
Des principes actualisés
Dans la foulée, le Conseil fédéral a également actualisé les principes de son engagement au sein de l'organisation pour tenir compte de l'évolution économique de ces vingt dernières années. Ces principes, au nombre de neuf, confirment l'essentiel des points déjà adoptés en 1999.
La Suisse demande notamment au FMI de coopérer avec d'autres organisations internationales, de favoriser des politiques économiques et budgétaires solides, d'octroyer des crédits de manière ciblée, conditionnelle et limitée ou de s'employer à préserver sa stabilité financière. Elle reconnaît aussi les besoins des pays les plus pauvres et met l'accent sur la durabilité des politiques monétaires.
La Suisse est membre du Conseil d'administration et du Comité monétaire et financier international du FMI. Elle peut à ce titre prendre une part active aux discussions et décisions concernant l'économie mondiale et la coopération monétaire et financière internationale.