Climat: La Suisse veut en finir avec les gaz à effet de serre d’ici à 2050

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ClimatLa Suisse veut en finir avec les gaz à effet de serre d’ici à 2050

À l’occasion du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris, la Confédération présentera samedi ses objectifs climatiques lors du sommet de l’ONU.

La Suisse vise la diminution d’ici 2030 d’au moins 50% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, et celui de «zéro émission nette» en 2050

La Suisse vise la diminution d’ici 2030 d’au moins 50% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, et celui de «zéro émission nette» en 2050

Photo d’illustration/AFP

La Suisse va présenter samedi ses objectifs pour le climat lors du Sommet des Nations Unies sur l’ambition climatique. Elle vise la diminution d’ici 2030 d’au moins 50% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, et celui de «zéro émission nette» en 2050.

La Suisse entend ne plus émettre de gaz à effet de serre d’ici 2050 et d’ici 2030, 50% de gaz à effet de serre de moins qu’en 1990. À l’occasion du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris samedi, elle présentera ses objectifs aux côtés des autres États signataires lors du Sommet des Nations Unies, virtuel, sur l’ambition climatique.

Accords avec le Pérou et le Ghana

L’ambassadeur de l’environnement Franz Perrez suivra les discussions pour la Suisse. La réduction de 50% des émissions est désormais un objectif minimal. Pour parvenir à réaliser cet objectif, la loi révisée sur le CO2 devrait entrer en vigueur en 2021, souligne vendredi l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans un communiqué.

Cette loi sur le CO2 est attaquée par voie de référendum à la fois par des écologistes liés au mouvement de la Grève pour le climat, qui la trouve trop timorée, et par les milieux économiques soutenus par l’UDC et l’Union suisse des arts et métiers (usam). Ces derniers dénoncent une loi «coûteuse et inefficace».

Durant ce sommet virtuel, la Suisse fournira également des informations sur les accords conclus avec le Pérou et le Ghana. Selon le communiqué, ces accords «définissent pour la première fois des critères exigeants en matière de protection de la nature et de droits de l’homme pour les projets climatiques à l’étranger tout en empêchant le double comptage des réductions d’émissions réalisées».

(ATS/NXP)

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