Guerre en SyrieLa trêve au nord de Homs ne tient pas
Le cessez-le-feu annoncé par le ministère russe de la Défense et qui devait prendre effet jeudi n'a tenu que quelques heures apparemment.
Des dizaines de milliers de civils déplacés sont rentrés dimanche chez eux dans le sud syrien à la faveur d'un accord entre les rebelles et le régime de Bachar al-Assad. (Dimanche 8 juillet 2018)
L'EI annonce la mort d'un fils de son chef en Syrie. (Mardi 3 juillet 2018)
Plus d'un quart de million de Syriens ont déjà fui l'offensive du régime sur les régions rebelles du sud de la Syrie, selon l'ONU. (Lundi 2 juillet 2018)
Ce cessez-le-feu avait été annoncé dans le cadre de la création avec les rebelles d'une nouvelle «zone de désescalade» au nord de Homs. Elle compte 84 communautés représentant au total plus de 147'000 habitants.
Tirs d'obus de mortier et fusillades ont été échangés entre les deux camps durant la nuit. Mais on ne signale pas de victimes, dit l'OSDH, organisme basé à Londres qui rend compte du conflit en Syrie grâce à un réseau sur place.
Que quelques heures
La «zone de désescalade» proche de Homs est l'une des quatre zones prévues dans le cadre de l'accord d'Astana. Des négociations se tiennent à intervalles réguliers entre la Syrie, la Russie, la Turquie et l'Iran dans la capitale du Kazakhstan.
Dans la Ghouta orientale, zone proche de Damas où des insurgés sont encerclés par les forces gouvernementales depuis 2013, une trêve est également entrée en vigueur, le 22 juillet. Mais elle n'a tenu là aussi que quelques heures.
Combats et bombardements depuis lors y ont fait au moins 25 morts, dont sept enfants, et des dizaines de blessés, dit l'OSDH. Et d'ajouter qu'environ 70 obus y sont tombés rien que dans les dernières 24 heures.