Publié

Euro 2020La Turquie le clame: «Nous voulons nous qualifier»

La Suisse aura des adversaires ambitieux dans son Groupe A de l’Euro 2020. Les Turcs, qui défient l’Italie ce vendredi (21 h), espèrent aussi passer les poules.

Valentin Schnorhk
par
Valentin Schnorhk
(Rome)
L’équipe de Turquie croit très fort en ses capacités de sortir du Groupe A.

L’équipe de Turquie croit très fort en ses capacités de sortir du Groupe A.

AFP

Il y a peut-être un déficit d’expérience. Sur cet aspect, la Turquie peut difficilement rivaliser avec le reste du Groupe A de l’Euro 2020: «Seulement trois joueurs (ndlr: Hakan Calhanoglu, Burak Yilmaz et Ozan Tufan étaient là en 2016) ont déjà disputé un Euro, a rappelé Senol Günes jeudi. Pour tout le reste de la sélection, ce sera la première fois.» Manière pour le sélectionneur de signaler que la Turquie présente une équipe jeune et encore très fraîche au niveau international. Elle a le profil de celle qui peut surprendre, avec quelques joueurs déjà bien établis dans les grands championnats européens (Söyüncü de Leicester et Demiral de la Juventus constituent la charnière centrale).

Mais elle ne se satisfait pas que de ça, avant d’ouvrir ce championnat d’Europe contre l’Italie vendredi: «Nous voulons prendre des points, a clamé Hakan Calhanoglu, le milieu offensif du Milan. Nous n’allons pas révéler nos secrets, mais nous avons bien analysé les points forts et faibles de l’Italie. Nous savons à quel point elle est forte. Mais nous avons aussi envie de nous qualifier.»

Tirer profit des faiblesses italiennes

Le stratège turc est le créateur de cette jeune sélection. Il est aussi celui qui connaît le mieux l’Italie: «Certains coéquipiers m’ont demandé des conseils, a-t-il confirmé. L’Italie a de très bons joueurs, tant sur le plan offensif comme (Lorenzo) Insigne, mais également défensivement. Ils seront unis sur le terrain. Mais nous avons aussi de la qualité: nous sommes jeunes et nous nous sommes préparés depuis déjà longtemps.»

«Le but sera de tirer profit des faiblesses de l’Italie», a asséné un Senol Günes, qui a choisi ses mots avec précision. Celui qui avait amené la Turquie à la 3e place du Mondial 2002 a ainsi commencé son intervention pour remercier le personnel médical «qui s’est sacrifié» et a salué «la résistance des joueurs» durant la pandémie.

«J’attends de mon équipe qu’elle applique les consignes que je lui donnerai, même si on ne sait jamais ce qui peut se passer. Ce n’est pas pareil de dire et de faire, mais nous avons un réel potentiel.» Les paroles sont en tout cas bien présentes. À voir pour les actes ce vendredi soir.

«Ce n’est pas pareil de dire et de faire, mais nous avons un réel potentiel»

Senol Günes, sélectionneur de la Turquie

Le point avant le début de l’Euro

Ton opinion