HédonismeLa VW Beetle Cabriolet prend des formes musclées
Référence à la lointaine Coccinelle, la Beetle Cabriolet continue à proposer un tarif attractif. Elle a grandi, ses formes se remplissent.
- par
- Gil Egger

Les ingénieurs de VW ont agrandi la Beetle et renforcé son caractère, tout en conservant une silhouette fidèle à sa vénérable ancêtre.
La bonne vieille «Cox» décapotable est devenue une icône. Elle fait partie des cabriolets les plus prisés du monde: 330 000 exemplaires vendus depuis son lancement en 1949 jusqu'à l'extrême fin de sa carrière voici trente-trois ans, sur le 1,4 million de voitures découvrables vendues par VW. La Beetle de même style suit un chemin semblable depuis son apparition en 2003 avec un score de 230 000.
Où sont les hommes?
Séduire la gent masculine, conserver l'attrait pour les femmes, le défi des designers était pimenté par la nécessité d'assurer la continuité de l'image. La longueur a pris une quinzaine de centimètres, le pare-brise s'est redressé et le galbe des fameuses ailes a été renforcé. Un becquet arrière orne la poupe. Si cela ne suffit pas, la personnalisation va jusqu'à permettre l'utilisation de plusieurs diamètres de roues, de seize à dix-neuf pouces. Des séries spéciales, avec de jolies jantes rétro, portent les noms de «fifties», «sixties» et «seventies». Des autocollants latéraux, avec les petits noms de la voiture ou d'autres identifications, attirent l'œil si vous estimez que l'originalité de la Beetle ne se voit pas suffisamment. Une longue liste d'options va tenter tous ceux (et celles!) qui ont plaisir à personnaliser leur auto. Cela va des phares bi-xénon soulignés de LED aux revêtements cuir en passant par des seuils de porte en acier ou la stéréo signée Fender.
Le coffre a gagné plus de vingt litres, son volume ne change pas, que la capote soit ouverte ou fermée. Par rapport à la première New Beetle, l'accès est heureusement devenu moins pointu, plus utilisable au quotidien. Les dossiers des sièges arrière peuvent s'abaisser, une nouvelle possibilité que permettent les dispositifs anti-retournement, plus petits et qui prennent moins de place grâce aux aciers à haute résistance utilisés. On peut emporter de longs colis, toutefois le volume reste conditionné par la géométrie de l'ouverture.
La variété des motorisations convient à tous les goûts. Dans notre pays, les plus convoités sont les plus puissants, de 160 et 200 ch. Pour notre part, le premier nous paraît parfaitement équilibré, son agrément sera augmenté en choisissant la boîte à double embrayage DSG à sept rapports. Les amateurs de grands trajets pourront se laisser convaincre par les diesels TDI chers à Volkswagen. Le châssis rigoureux ne laisse place à aucune critique.
Parlez-moi de capote
Ouvrir ou fermer, l'opération s'effectue en un temps de 9,5 secondes seulement. Pas besoin de s'arrêter pour ce faire, il suffit de rouler à moins de 50 km/h. Une fois découverte, il reste quelques charnières visibles, que les perfectionnistes dissimuleront au moyen du cache en tissu pour que la ligne soit parfaitement fluide. Une opération légèrement fastidieuse si elle se reproduit plusieurs fois par jour. Les autres se satisferont principalement du confort offert par la liberté de décapoter ou de recapoter la Beetle en un temps record. Sous nos latitudes, c'est appréciable.
La Beetle la plus puissante dépasse largement les 200 km/h. Sans être allé jusque-là, nous pouvons confirmer qu'aucun bruit d'air indésirable, aucun flottement du genre drapeau dans la bise ne vient perturber la vie des passagers qui effectueraient un trajet autoroutier en version fermée. L'insonorisation compte parmi les plus performantes qui soient, même s'il restera toujours un niveau sonore plus élevé dans une voiture couverte de toile que dans une autre. Quand on roule décapoté, l'air ne va décoiffer sérieusement que les occupants de l'arrière. Pas trop grands, la place pour les genoux est chichement mesurée. A deux, un coupe-vent bienvenu limite les tourbillons sur la nuque.