Ski alpin: Lara Gut-Behrami a été harcelée durant des mois

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Ski alpinLara Gut-Behrami a été harcelée durant des mois

Dans une longue confession, la Tessinoise explique avoir été importunée durablement par un admirateur trop intrusif.

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«Cela peut être troublant d'être constamment épiée…» Dans une longue interview en forme de confession qu'elle a accordée à Schweiz am Wochenende, Lara Gut-Behrami a expliqué combien la constante présence d'admirateurs peut devenir à la longue gênante.

«C'est magnifique de pouvoir inspirer les enfants, d'être un modèle pour eux», reconnaît la skieuse tessinoise. Mais la situation diffère lorsque des adultes se montrent trop présents – et trop pressants – dans la sphère des championnes. «Quand des adultes vénèrent des athlètes au point de les poursuivre, les choses se compliquent (...) Les athlètes sont aussi des personnes. Néanmoins, nous sommes souvent traités comme des objets.»

Et Lara Gut-Behrami sait de quoi il peut en retourner, elle qui explique avoir été la victime d'un harceleur l'ayant longtemps importunée, en étant présent à chacune de ses courses. «On ne savait pas trop ce que nous devions faire, comment réagir (…) Mon papa lui a finalement parlé, de même que Giulia (ndlr: la personne chargée de ses relations publiques.»

Son mariage a tout changé

Devant l'absence de résultats concrets, la championne s'est finalement résolue à écrire elle-même à son «supporter» indésirable pour, dévoile-t-elle, lui dire «que je ne voulais pas qu'il vienne aux courses, essayant de lui expliquer que son comportement n'étant pas approprié.» En fin de compte, c'est l'apparition de Valon Behrami dans la vie de Lara qui a fait disparaître le harceleur. «Heureusement, depuis que je me suis mariée, il a cessé de me suivre», a confié l'épouse du footballeur.

Depuis, le couple Gut-Behrami nage dans le bonheur, s'accommodant de leurs rôles de personnalités publiques. «Si j'imagine que des stars comptent des milliers de fidèles qui les suivent, les adorent et rêvent même d'eux la nuit, alors je peux presque être heureuse», explique la médaillée de bronze de Sotchi en 2014. Pour qui le sentiment de liberté doit lui permettre de pouvoir s'épanouir, en vivant pleinement sa propre vie comme elle l'entend. «Je veux pouvoir être qui je suis sans avoir à me justifier chaque fois.»

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