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UkraineL'avion de Poutine était-il visé?

L'agence russe Ria Novosti avance que le Boeing abattu pourrait avoir été confondu avec l'avion du président Poutine, qui rentrait jeudi d'Amérique latine.

Pour Vladimir Poutine, le drame montre «la nécessité d'un règlement urgent et pacifique de la crise aiguë en Ukraine».

Pour Vladimir Poutine, le drame montre «la nécessité d'un règlement urgent et pacifique de la crise aiguë en Ukraine».

ar, Keystone

Nombreuses sont les tentatives d'explications qui circulent vendredi après le terrible crash jeudi d'un Boeing de Malaysia Airlines dans l'Est de l'Ukraine.

Parmi elles, l'agence russe Ria Novosti, proche du Kremlin, rapporte que l'avion abattu a pu être confondu avec celui de Vladimir Poutine, à en croire une source de Rosaviatsia, l'Agence fédérale russe des transports aériens.

«L'avion qui ramenait Vladimir Poutine d'Amérique latine a croisé le Boeing malaisien dans le ciel de Varsovie à une altitude de 10'100 m. L'avion présidentiel y est passé à 16h21, heure de Moscou, et le Boeing à 15h44, heure de Moscou», note Ria Novosti.

Outre le voisinage temporel et géographique des deux vols, les couleurs des avions sont pratiquement les mêmes, fait remarquer la source chez Rosaviatsia.

Le crash de l'avion malaisien transportant 298 personnes dans une zone ravagée par la guerre civile en Ukraine suscitait vendredi la consternation de la communauté internationale. Retrouvez toutes les informations dans notre couverture en direct.

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Un suspect ukrainien dans l'explosion du vol MH17 est retourné en Ukraine. Les Pays-Bas ont immédiatement demandé à la Russie l'extradition de cet homme soupçonné par les enquêteurs néerlandais d'avoir été impliqué dans le crash de l'avion. (2 décembre 2019)

Un suspect ukrainien dans l'explosion du vol MH17 est retourné en Ukraine. Les Pays-Bas ont immédiatement demandé à la Russie l'extradition de cet homme soupçonné par les enquêteurs néerlandais d'avoir été impliqué dans le crash de l'avion. (2 décembre 2019)

archive/photo d'illustration, AFP
Les dirigeants des 28 ont joint leurs voix jeudi à la pression internationale sur la Russie en l'exhortant à «coopérer pleinement» à l'enquête sur le crash du MH17. (Jeudi 21 juin 2019)

Les dirigeants des 28 ont joint leurs voix jeudi à la pression internationale sur la Russie en l'exhortant à «coopérer pleinement» à l'enquête sur le crash du MH17. (Jeudi 21 juin 2019)

AFP
L'équipe internationale d'investigation conjointe (Joint Investigation Team, JIT), conduite par les Pays-Bas et composée d'enquêteurs d'Australie, de Belgique, de Malaisie, des Pays-Bas et d'Ukraine, a dévoilé les «derniers développements de l'enquête» sur le crash. (Mercredi 19 juin 2019)

L'équipe internationale d'investigation conjointe (Joint Investigation Team, JIT), conduite par les Pays-Bas et composée d'enquêteurs d'Australie, de Belgique, de Malaisie, des Pays-Bas et d'Ukraine, a dévoilé les «derniers développements de l'enquête» sur le crash. (Mercredi 19 juin 2019)

(S.K.)

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