Hockey sur glace«Le but était de ne pas se blesser»
L'équipe de Suisse s'est inclinée face à l'Allemagne pour son dernier match en Europe. Mais ça n'inquiète pas Patrick Fischer.
- par
- Grégory Beaud

Patrick Fischer reste positif et ambitieux pour les JO.
Durant 65 minutes, Suisses et Allemands se sont savamment évités. Seuls Tristan Scherwey et Thomas Rüfenacht, forcément, ont quelque peu mis de l'intensité. Un jour après le rassemblement de l'équipe nationale, Patrick Fischer n'attendait pas autre chose de cette rencontre alibi. Et il ne s'en est pas caché au moment de l'analyse.
Patrick Fischer, que retenez-vous de cette défaite contre l'Allemagne?
Notre box-play est déjà bien en place. C'est une chose positive. Nous n'avons pas laissé beaucoup d'espace aux Allemands. C'est un vrai motif de satisfaction. Pour le reste, je vais être franc avec vous: l'essentiel était de ne pas se blesser. Dans un coin de la tête, c'est inévitable et je ne peux pas en vouloir à mes joueurs. Nous sommes sur le point de prendre l'avion, alors il serait dommage que quelque chose de dommageable arrive.
Votre «connection bernoise» a tout de même fait bonne impression...
Oui, exactement. Ils se connaissent par coeur donc ils n'ont pas besoin de cette période d'adaptation. Ce fut un peu plus compliqué pour les autres. Mais je ne suis pas inquiet, nous avons encore le temps. Le power-play de Berne est excellent. C'est pourquoi j'ai décidé de m'appuyer sur cette force pour cette rencontre. L'autre unité spéciale a eu plus de peine. Mais parmi les joueurs de Davos ménagés, il y a des joueurs qui seront présents à 5 contre 4.
Avec quel objectif voyagez-vous vers PyeongChang?
Nous avons pour but d'atteindre les quarts de finale. Mais pour moi, ce n'est pas la finalité. Si nous nous déplaçons jusque là-bas, c'est pour revenir avec une médaille.
Carrément?
Oui, carrément (rires).