Plein airLe cabriolet Opel Cascada va faire tourner les têtes
Remplacer l'Astra décapotable aurait mis Opel dans une situation de concurrence très aiguë. Sa Cascada, plus grande,offre des prestations élevées à un prix très compétitif.
- par
- Gil Egger

Profiter des plaisirs de la conduite en plein air n'impose plus d'avoir une deuxième voiture, tant la Cascada est silencieuse et bien protégée.
Le plaisir de rouler à l'air libre ne doit pas s'accompagner d'une punition quand les conditions climatiques imposent de s'abriter. Opel réussit à proposer une nouveauté proche de la perfection répondant à cette idée. Depuis plus de deux ans, le catalogue ne comptait plus aucune voiture décapotable. Lacune comblée de belle manière avec une Cascada qui fait oublier l'Astra précédente. Elle se situe dans une catégorie de taille plus grande, tout en restant dans un créneau utilisable au quotidien.
Des arguments des segments supérieurs
La Cascada propose tout d'abord une ligne superbe. Très épurée, elle combine un profil élancé avec une assise soulignée par des ailes solidement galbées. Le nouveau design de la marque pourrait bien s'inspirer à l'avenir de cette allure, qui exprime de la force tout en dégageant un parfum d'élégance. Le souci de convaincre ne s'est pas arrêté à l'extérieur. L'habitacle dénote un soin maniaque du détail. Le résultat a quelque chose de bluffant dont Opel profite pour clamer que sa Cascada vient titiller des voitures des segments supérieurs, comme les cabriolets de BMW série 1 et même 3, Mercedes Classe C ou Audi A3 et A5. Rien que ça!
Il est vrai que le design fait franchir un saut à la marque à l'éclair. Les revêtements de l'intérieur combinent deux matériaux et les cuirs, en particulier le Nappa, sont dignes des voitures qu'on désigne sous le nom de «premium». Détail qui tue au premier contact: un bras vous tend la ceinture de sécurité afin que vous n'ayez pas à gesticuler pour aller la chercher derrière le siège, une aide en général présente seulement dans le haut de gamme. De plus, la capote protège très bien du bruit et reste totalement imperturbable à toute vitesse. Elle est tellement protectrice qu'il devient envisageable de n'avoir qu'une voiture pour toute l'année. Cerise sur le gâteau, elle s'ouvre ou se ferme en dix-sept secondes et en roulant, jusqu'à 50 km/h. Il est également possible d'enclencher le processus à distance avec la clé de contact.
Nouveau moteur économe
Parmi le choix des motorisations, le nouveau quatre cylindres à essence de 1,6 litre apparaît parfaitement adapté à la nouvelle décapotable d'Opel. Il bénéficie de la fonction start/stop qui l'arrête au feu rouge. Ses réactions vives proviennent d'un couple de 280 Nm disponible pendant le temps nécessaire de surpression, l'«overboost», du turbo. La moindre de ses qualités n'est pas son silence impressionnant, donnant la mesure des progrès accomplis dans ce domaine. Les données de consommation sont du même tonneau avec 6,3 l/100 km, un gain de 20% par rapport à celui de la génération précédente qui offrait moins de puissance.
Le châssis provient en partie de l'Insignia. Un travail particulier a été effectué pour le rendre très rigide. Cela contribue au silence de marche et confère à la voiture un comportement routier qui n'a presque rien à envier à une auto fermée. Le poids de plus de 1700 kilos ne se fait pas trop sentir, le train avant reste agile et on ne sent pas d'effet de plongée au freinage. Le comportement routier très sain montre le choix judicieux des suspensions. Le conducteur peut par ailleurs augmenter la rapidité de réaction des commandes en choisissant le mode «Sport», ou au contraire favoriser la souplesse en enclenchant «Tour», une option à 1300 francs.
Les environs de Monaco convenaient bien à la présentation de cette dernière-née de la gamme Opel, qui compte l'étendre rapidement. Les variations d'ensoleillement et de température démontrent l'utilité de disposer d'une capote facilement amovible, même lorsque l'on roule. Les joies du grand air sans les inconvénients, en quelque sorte.