«Droopy», le berger allemand que le vétérinaire cantonal vaudois veut faire euthanasier à la suite d'une morsure à la main sur un garçon de 9?ans, n'en était pas à sa première incartade. En 2009, le chien avait blessé un homme qui voulait le caresser à la piscine de La Sarraz. Et ce devant sa maîtresse.

Suite au dernier incident, un vétérinaire comportementaliste s'est prononcé sur son cas, décrivant un animal anxieux avec un seuil de tolérance bas. «Notre chien est craintif. Pas agressif, corrige Patricia Egli. Les deux incidents le prouvent et on refuse que notre chien soit euthanasié pour ces morsures préventives. Il doit y avoir une solution moins extrême. Ne tombons pas dans la psychose!»

La maîtresse de «Droopy» et son mari ayant recouru contre la décision d'euthanasie, c'est la ministre vaudoise Jacqueline de Quattro qui tranchera à son retour de vacances, début août. Vu les antécédents de l'animal et le fait qu'il vit dans une famille de quatre enfants âgée de 3 à 11?ans, la conseillère d'Etat risque fort de maintenir la décision.