France: Le frère de Mohamed Merah renvoyé aux assises

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FranceLe frère de Mohamed Merah renvoyé aux assises

Abdelkader Merah va comparaître aux assises pour complicité des sept assassinats terroristes commis en 2012 à Toulouse.

Mohamed Merah avait tué plusieurs personnes dans la rue à Toulouse et Montauban en 2012.

Mohamed Merah avait tué plusieurs personnes dans la rue à Toulouse et Montauban en 2012.

France 2

La Cour de cassation a validé vendredi le renvoi aux assises d'Abdelkader Merah pour complicité des sept assassinats terroristes commis en 2012 par son frère Mohamed Merah à Toulouse et Montauban, selon une décision consultée par l'AFP. En revanche, la justice devra à nouveau statuer sur un possible alourdissement des charges, demandé par le parquet général, concernant le deuxième suspect, Fettah Malki, qui a reconnu avoir notamment fourni un pistolet-mitrailleur à Mohamed Merah.

Fettah Malki a été renvoyé pour associations de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste délictuelle, mais l'accusation demande qu'il soit jugé pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle.

Proximité idéologique

Si Mohamed Merah a agi seul, les juges d'instruction antiterroristes ont relevé les proximités idéologique et religieuse des deux frères, leurs contacts répétés les jours précédant les tueries et relevé la présence d'Abdelkader Merah à des moments-clés dans la préparation des attaques, comme lors du vol, le 6 mars à Toulouse, d'un puissant scooter utilisé par Mohamed Merah pour se déplacer sur les lieux des assassinats.

Mohamed Merah a tué sept personnes: le militaire Imad Ibn-Ziaten, 30 ans, le 11 mars 2012 à Toulouse, puis, le 15, deux parachutistes de Montauban, Abel Chennouf, 25 ans, et Mohamed Legouad, 23 ans, avant d'assassiner le 19 dans une école juive toulousaine Jonathan Sandler, 30 ans, ses fils Arié et Gabriel, 5 et 3 ans, et Myriam Monsonego, 8 ans. Il a été tué le 22 mars par la police dans l'appartement toulousain où il s'était retranché.

Ces crimes, en pleine campagne présidentielle, avaient plongé dans la stupeur un pays où la menace djihadiste, s'est ensuite ancrée avec les attaques de 2015.

(AFP)

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