Angleterre - Le G7 aurait provoqué une explosion des contaminations

Le G7 a été un événement «superpropagateur» du coronavirus, affirme iNews, chiffres à l’appui. Le sommet qui s’est tenu du 11 au 13 juin en Cornouailles, au sud-ouest de l’Angleterre, a même entraîné localement des hausses de cas de plus de 2000%.

Ainsi, le nombre de cas pour 100 000 habitants sur 7 jours a grimpé à 294,9 à St Ives East, Lelant et Carbis Bay. Soit une hausse de plus de 800%. À Falmouth East cette incidence atteint 600, soit une augmentation de plus de 2000%. Et à St Ives et Halsetown c’est une explosion de 2450%, avec désormais 733,2 cas pour 100 000 habitants. À titre de comparaison le Royaume-Uni connaît aujourd’hui une incidence moyenne de 62, selon les données de l’OMS.

Le lien entre le sommet et ces hausses de cas ne peut pas être démontré de manière irréfutable, note iNews. Mais il est évident. Ainsi le sommet lui-même a eu lieu autour de Carbis Bay, réunissant les grands de ce monde comme leurs imposantes délégations. Quant aux médias suivant l’événement comme la majorité des 6000 policiers mobilisés ils étaient basés à Falmouth. Or dans ces deux zones le nombre de cas a explosé.

Désormais de nombreux élus locaux, des chefs d’entreprise ou des habitants demandent au gouvernement de déployer un testing intense dans la région pour tenter de limiter les foyers de diffusion du virus. Beaucoup aimeraient aussi que davantage de vaccins soient proposés, surtout pour les plus jeunes, qui constituent la principale main-d’œuvre de cette région touristique. Car il s’agit aujourd’hui de «sauver l’été», plaident-ils.

En attendant, de plus en plus de jeunes sont testés positifs au variant indien (désormais nommé Delta), qui est aujourd’hui majoritaire au Royaume-Uni. Résultat: ils sont placés en isolement et de plus en plus de pubs, restaurants ou hôtels doivent fermer leurs portes faute d’employés.