Le groupe industriel français va biffer 100 postes au lieu des 130 annoncés en novembre dernier dans ses activités gazières helvétiques.

En parallèle, Alstom avait prévu la création de 55 emplois dans la recherche et le développement. Or ce nombre sera moins important que ce qui avait été envisagé, a indiqué lundi un porte-parole. Seuls 39 nouveaux postes verront le jour.

Au lieu de 75, la suppression nette d'emplois pourrait se monter à 60 postes. Mais ces chiffres ne sont pas encore définitifs, a ajouté le porte-parole.

En novembre, Alstom, après un premier semestre décevant, a annoncé la suppression de 1300 emplois essentiellement en Europe. La procédure de consultation au niveau européen s'est terminée le 12 février. Les discussions ont désormais lieu par pays, ce qui explique que les chiffres ne sont pas définitifs.

Dans un communiqué, l'organisation Employés Suisse demande au groupe de limiter au maximum les suppressions d'emplois. Elle propose à Alstom de reconvertir professionnellement les personnes concernées par les licenciements et d'utiliser la possibilité du chômage partiel ou du job-sharing.

Alstom compte au total 93'000 collaborateurs dans le monde, dont 6500 en Suisse. Le groupe a vu au premier semestre ses entrées de commandes chuter de 22% à 9,4 milliards d'euros. Son bénéfice net a reculé de 3% à 375 millions d'euros, alors que le chiffre d'affaires est resté quasi stable à 9,7 milliards d'euros.