Neuchâtel, avec un coefficient stable à 5,8%, est resté le canton le plus touché, juste devant Genève (5,7%).

A fin janvier, le canton de Neuchâtel dénombrait 5153 chômeurs, un effectif en progression de 32 sur un mois, a indiqué lundi le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO). A Genève, la hausse de 0,1 point du taux de chômage, à 5,7%, résulte de l'accroissement de 208 de l'effectif des chômeurs à 13'339.

En Valais, le nombre de chômeurs est demeuré stable cette fois, après les fortes hausses intervenues les mois précédents, notamment en décembre ( 1,4 point). Il a ainsi augmenté d'une seule personne pour un total de 9003 à la fin du mois passé, avec un taux de chômage inchangé de 5,6%.

Le canton de Vaud a lui subi une dégradation de 0,1 point à 5,4% pendant le mois sous revue. L'effectif des chômeurs s'est accru de 476 pour s'établir à 20'345. Canton affichant le taux le plus bas de Suisse romande, Fribourg a connu une évolution similaire ( 0,1 point à 3,4%), pour un nombre de chômeurs en croissance de 124 à 5131.

De son côté, le canton du Jura peut se targuer d'avoir été en janvier le seul dans le pays à profiter d'une baisse de son taux de chômage, de 0,1 point à 4,2% de la population active. L'effectif de ses chômeurs a reculé de 8 pour s'inscrire à 1513.

Berne, canton à minorité francophone, a accusé une hausse de 0,1 point à 2,7% de son taux de chômage, pour un nombre de chômeurs de 14'586 ( 325 par rapport décembre). Canton le plus peuplé, Zurich présentait à fin janvier un coefficient stable de 3,5%, pile dans la moyenne nationale.

Au Tessin, le taux de chômage s'est accru de 0,2 point pour se fixer à 5,1%. A noter que les coefficients les plus bas reviennent aux petits demi-cantons de Suisse centrale, Obwald et Nidwald, avec tous deux 1,2%.