Guerre en Syrie: Le Kremlin dément les accusations de bombardements

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Guerre en SyrieLe Kremlin dément les accusations de bombardements

Des bombardements sur des hôpitaux dans le nord de la Syrie ont fait au moins une cinquantaine de morts lundi.

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Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Barack Obama se sont déclarés prêts, lors d'une conversation téléphonique, «à intensifier la coordination» militaire entre les deux pays en Syrie, a annoncé le Kremlin. (Mercredi 6 juillet 2016)

Les présidents russe Vladimir Poutine et américain Barack Obama se sont déclarés prêts, lors d'une conversation téléphonique, «à intensifier la coordination» militaire entre les deux pays en Syrie, a annoncé le Kremlin. (Mercredi 6 juillet 2016)

Keystone
Pour la première fois depuis 2012, un convoi humanitaire, composé de 37 camions, est parvenu à ravitailler les villes de Zamalka et Erbine dans les environs de Damas en Syrie.

Pour la première fois depuis 2012, un convoi humanitaire, composé de 37 camions, est parvenu à ravitailler les villes de Zamalka et Erbine dans les environs de Damas en Syrie.

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Des rebelles syriens ont progressé en direction d'une importante ville frontalière avec l'Irak. Ils se sont emparés d'une petite base aérienne tenue par l'Etat islamique (EI). (Image d'illustration, 13 mars 2014)

Des rebelles syriens ont progressé en direction d'une importante ville frontalière avec l'Irak. Ils se sont emparés d'une petite base aérienne tenue par l'Etat islamique (EI). (Image d'illustration, 13 mars 2014)

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Les attaques sur des hôpitaux et des écoles ont été fermement condamnées par l'ONU, l'Union européenne (UE), la France et les Etats-Unis.

«Encore une fois, nous démentons catégoriquement de telles allégations d'autant plus que ceux qui font de telles déclarations ne parviennent jamais à les prouver», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, au lendemain de bombardements meurtriers ayant touché deux écoles et cinq hôpitaux, dont deux soutenus par Médecins sans frontières (MSF).

Selon Dmitri Peskov, il faut «remonter à la source originale et pour nous dans ce cas, la source première d'informations sont les représentants officiels syriens». Ceux-ci «ont fait un certain nombre de déclarations aujourd'hui sur ce sujet, où ils ont réitéré leurs positions sur qui pourrait être derrière ces bombardements», a-t-il déclaré.

La Turquie accuse

L'ambassadeur syrien à Moscou avait ainsi accusé lundi soir l'aviation américaine d'avoir «détruit» un hôpital soutenu par MSF dans la région d'Idleb. Il avait assuré que «les renseignements recueillis» montraient que «l'aviation russe n'a rien à voir avec tout ça».

Lundi, près de 50 civils, dont des enfants, ont été tués dans des frappes aériennes menées à Idleb et Alep, attribuées par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) à la Russie. MSF a annoncé de son côté que sept personnes au moins avaient été tuées et que huit autres étaient portées disparues à la suite du tir contre l'hôpital syrien qu'il soutient dans la région de Maaret al-Noomane, à 280 km au nord de Damas.

La Turquie a dénoncé mardi les bombardements «barbares» et «lâches» de l'aviation russe et accusé Moscou de «ne faire aucune distinction entre les civils, les enfants et les militaires».

(AFP)

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