FOOTBALLLe Mondial commence à s'étaler sur les murs de Rio
Le graffiti est un art très vivant à Rio de Janeiro. Du coup, les murs de la ville carioca sont couverts de dessins à la gloire de l'équipe brésilienne. Florilège en images.
- par
- LeMatin.ch
La rue Taturana, à Vicente de Carvalho (banlieue de Rio de Janeiro), a été recouvert de graffitis artistiques en référence à la Coupe du monde 2014.
Le taggeur brésilien Cleveland «Bono» Pereira met la touche finale à l'une de ses réalisations.
Sur ce graffiti, l'attaquant brésilien Hul plane au-dessus du Portugais Cristiano Ronaldo (à g.) et de l'Argentin Lionel Messi (à dr.).
Le graffiti est un art très vivant à Rio de Janeiro, une ville qui a récemment décidé de soutenir et d'organiser l'expression murale, d'où des accrocs avec un milieu attaché à sa liberté.
A l'image de Barcelone, New York ou de São Paulo, la ville la plus peuplée du Brésil, Rio est riche en peintres de rue.
Le maire Eduardo Paes a signé en février dernier le décret «GrafiteRio» qui autorise les graffitis sur les lieux publics n'appartenant pas au patrimoine historique (à condition qu'ils ne portent aucun message publicitaire, pornographique, raciste, discriminatoire ou d'offense religieuse). Il maintient cependant l'interdiction des tags, ces signatures stylisées.
Autres nouveautés: un Conseil carioca du graffiti, un Jour du graffiti chaque 27 mars et la création d'un catalogue des œuvres sur internet, StreetArtRio, qui recense près de 500 artistes.
Graffiteur bien connu, Cleveland «Bono» Pereira en a profité, lui qui a décoré les murs de la rue Taturana, à Vicente del Carvalho (banlieue de Rio), de dessins à la gloire du Brésil et de son équipe de football.
A découvrir en galerie.