CyclismeLe MPCC conforte ses bases médicales
Le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) s'est félicité mardi d'avoir été conforté par sept experts internationaux endocrinologues sur sa position en matière de corticoïdes, plus sévère que le Code mondial antidopage.
"Les experts ont confirmé unanimement deux principes fondamentaux: la prise de corticoïdes améliore la performance et une cortisolémie anormalement basse met en danger la santé du coureur en cas de stress important", a déclaré le MPCC à l'issue de son assemblée générale, en marge de la présentation du Tour de France 2016. Les représentants d'équipes membres du MPCC ont renouvelé leur volonté de continuer et même augmenter les tests de cortisolémie (615 cette année). Le MPCC, qui a été fondé en 2007 sur la base du volontariat, a précisé être associé au groupe de travail créé par l'Agence mondiale antidopage (AMA) sur le problème des corticoïdes. En 2015, cinq équipes (Astana, Lotto NL, Lampre, Southeast, Bardiani) n'ont pas tenu leur engagement, a recensé le MPCC qui a obtenu du Conseil du cyclisme professionnel la possibilité pour une équipe de remplacer un coureur en cas de force majeure, y compris pour une cortisolémie anormalement basse, au départ des trois grands tours. Ce problème s'était posé cette saison au départ du Giro puis du Tour de France. Si l'équipe Lotto NL avait retiré son coureur (le Néo-Zélandais George Bennett) en Italie, Astana n'avait pas fait de même pour le sien (le Néerlandais Lars Boom) dans la Grande Boucle. jm/dhe