"Panama Papers": Le Panama échangera des informations en 2018

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"Panama Papers"Le Panama échangera des informations en 2018

Le Panama a annoncé que l'échange automatique d'info pour lutter contre la fraude fiscale commencera l'an prochain.

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Il y a un an éclatait le scandale des Panama Papers. Le point sur l'affaire. (Vendredi 31 mars 2017)

Il y a un an éclatait le scandale des Panama Papers. Le point sur l'affaire. (Vendredi 31 mars 2017)

AFP
Le Panama est «prêt à commencer» en 2018 l'échange automatique d'informations pour contrer la fraude fiscale internationale, a annoncé vendredi sa vice-présidente Isabel de Saint Malo (ici). Il demande à être retiré de la liste française des paradis fiscaux. (Image d'archive)

Le Panama est «prêt à commencer» en 2018 l'échange automatique d'informations pour contrer la fraude fiscale internationale, a annoncé vendredi sa vice-présidente Isabel de Saint Malo (ici). Il demande à être retiré de la liste française des paradis fiscaux. (Image d'archive)

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Les actifs des banques basées au Panama ont dépassé en 2016 les 120 milliards de dollars, un montant record atteint en dépit du scandale des Panama Papers. (Jeudi 16 mars 2017)

Les actifs des banques basées au Panama ont dépassé en 2016 les 120 milliards de dollars, un montant record atteint en dépit du scandale des Panama Papers. (Jeudi 16 mars 2017)

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Le Panama est «prêt à commencer» en 2018 l'échange automatique d'informations pour contrer la fraude fiscale internationale, a annoncé vendredi sa vice-présidente Isabel de Saint Malo. Il demande à être retiré de la liste française des paradis fiscaux.

Le Panama a récemment ratifié la convention multilatérale contre la fraude fiscale élaborée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et a conclu un accord bilatéral du même type avec les Etats-Unis, qui «entrera en vigueur en septembre 2017, a-t-elle rappelé.

Isabel de Saint-Malo a également annoncé que son pays se soumettrait »dans les prochaines semaines« à une nouvelle évaluation de l'OCDE, dite »Fast Track«, pour prouver qu'il avait fait des progrès.

Panama Papers

Le Panama avait été inscrit sur la liste française des pays dits "non coopératifs" en matière fiscale en avril 2016 après les révélations des "Panama Papers".

Ces documents mettent en cause des centaines de personnalités à travers le monde ayant ouvert des comptes dans des paradis fiscaux à travers un cabinet d'avocats panaméen, Mossack Fonseca.

Sous pression, le Panama a signé en octobre 2016 la convention multilatérale contre la fraude fiscale élaborée par l'OCDE, qui impose de transmettre des informations fiscales à tout pays signataire en faisant la demande. Outre le Panama, 104 pays ont signé cette convention, dont la Suisse.

(ats)

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