SuisseLe parapente est le sport le plus dangereux de l’été
Cinq sports entraînent des accidents graves, voire mortels, en été. La course avec des véhicules à moteur, la course cycliste, la lutte suisse et l’équitation complètent la liste.

17,4% des accidents de parapente ont des conséquences graves.
Selon la statistique des accidents, cinq sports entraînent des accidents particulièrement graves, voire mortels, durant les mois d’été (de juin à août). Les cinq disciplines sportives concernées sont:
Le parapente (250 accidents en moyenne chaque été dont 17,4% graves);
La course avec des véhicules à moteurs (550 accidents chaque été dont 7,5% avec des blessures graves);
La course cycliste, y compris descente (430 accidents chaque été dont 5,7% graves);
La lutte suisse (320 accidents chaque été dont 5,5% graves);
L’équitation (1390 accidents chaque été dont 4,1% graves).
Et un constat s’impose, dans 80% des cas (tous sports confondus), les victimes d’accidents graves sont des hommes. C’est ce que révèle ce mardi, la Suva, le principal assureur-accidents de Suisse, dans un communiqué de presse. «Seule l’équitation constitue une exception, car près de 90% des personnes accidentées sont des femmes», souligne la Suva qui explique cette répartition des sexes par la popularité dont bénéficient les différents sports auprès des hommes et des femmes.
«Le risque d’accident dépend de plusieurs facteurs. Outre la discipline, il faut tenir compte de son expérience, de sa maîtrise technique, des conditions de sécurité, mais aussi de sa condition physique du moment. Il faut aussi garder en tête que les risques sont perçus et évalués différemment selon les personnes», explique Sophie Besson, psychologue de la santé à la Suva.
En plus de la souffrance engendrée par les blessures, ces accidents ont un coût: 47 millions de francs par an (15 millions pour le parapente, 12 pour les courses automobiles, 7 pour les courses cyclistes, 2 pour la lutte suisse et 11 pour l’équitation), révèle la Suva avant de conclure en rappelant que «selon le comportement adopté face aux risques, les assurances ont également la possibilité de réduire les prestations allouées» (voir encadré).