AutomobileLe patron, c’est toujours Sébastien Ogier
Le Français remporte pour la huitième fois le rallye Monte-Carlo. Pas déçu d’avoir prolongé sa carrière. Burri meilleur Suisse, malgré une touchette.
- par
- Jean-Claude Schertenleib

Sébastien Ogier et Julien Ingrassia, encore vainqueur à Monte Carlo.
Leur Toyota Yaris portait le No 1 de championne du monde, ils ont fait honneur à leur matricule et à leur statut: le Français Sébastien Ogier, associé à Julien Ingrassia, a remporté le rallye Monte-Carlo le plus court de l’histoire, mais l’un des plus compliqués de ces dernières années, en raison des conditions atmosphériques.
Moins de neige que prévu, mais beaucoup de glace et de gravier, pour autant de pièges: «Je n’avais encore jamais connu cela», expliquait ainsi après la première spéciale dominicale, l’Espagnol Dani Sordo, finalement cinquième.
«Que devais-je faire? Essayer de trouver la balance entre une certaine prudence, mais aussi essayer de n’être pas trop lent», expliquait le Britannique Elfyn Evans, coéquipier du vainqueur et finalement deuxième. C’était donc, plus que jamais, erreur interdite.
D’où l’immense soulagement des vainqueurs: «Ce ne fut pas un mauvais week-end. La voiture a été parfaite, un véritable plaisir. À l’arrivée, j’avais les larmes aux yeux et je me suis dit que la décision de poursuivre une année encore ma carrière n’avait pas été si mauvaise», sourit Sébastien Ogier.

Malgré une touchette ce dimanche, le Prévôtois Olivier Burri et son navigateur français Anderson Levratti (VW Polo) terminent dix-septièmes; c’était la 23e participation du garagiste de Belprahon. Pour sa première, le Valaisan Mike Coppens, assisté de Fabrice Gordon, était aux portes du top 20 lorsqu’il n’a pas évité l’erreur dans la spéciale No 13.
Les Jurassiens Sacha Althaus – Lisiane Zbinden ont longtemps été en bagarre pour le podium du groupe RC4, mais ils ont perdu gros ce dimanche matin, entre Pujet-Théniers et La Penne; ils bouclent l’épreuve au 40e rang du général, à la quatrième place de la catégorie. Enfin, mission parfaitement accomplie pour le vétéran de la délégation suisse, Philippe Roux, qui s’est offert un joli cadeau, son fils Christophe à ses côtés, en terminant 45e.