Le directeur général de Migros motive le prix moyen plus élevé des produits alimentaires en Suisse par des normes plus sévères en matière de protection des animaux. Il s'agit d'une volonté politique, relève Herbert Bolliger dans une interview au «Sonntagsblick».

La réglementation plus stricte n'est évidemment pas gratuite, note Herbert Bolliger dans les colonnes de l'hebdomadaire dominical alémanique. Du coup, «il n'y aura jamais de scandale en Suisse comme en Europe avec la viande de cheval ou les œufs bio». «Je peux vous le garantir», dit le patron du géant orange.

Herbert Bolliger porte un regard différent sur le prix des articles de marque en Suisse. «Ils coûtent parfois moins cher dans des magasins allemands que le prix que nous payons à l'achat», explique-t-il. Ce qui occasionne un «immense dommage économique» pour la Suisse.