Présidentielle française: Le Pen se présente en candidate du «peuple»

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Présidentielle françaiseLe Pen se présente en candidate du «peuple»

La dirigeante du parti d'extrême droite Front national, Marine Le Pen, détaille ce dimanche son programme pour la «priorité nationale».

Selon Marine Le Pen, les Français partagent majoritairement sa vision pour «la défense de notre civilisation».

La candidate d'extrême droite à la présidentielle Marine Le Pen s'est présentée dimanche comme la «candidate de la France du peuple», lors de son premier meeting de campagne à Lyon (centre-est). Elle a dit s'opposer à «la droite du fric, la gauche du fric».

«Après des décennies d'erreurs et de lâcheté, des fausses alternances, faites de reniement, de laissez-aller, de laissez-passer, de laissez-faire, nous sommes à la croisée des chemins», a lancé la présidente du Front national (FN) en ouverture de son meeting. Quelque 3000 personnes y assistaient.

«Je défends les murs porteurs de notre société» face à «nos dirigeants (qui) ont choisi la mondialisation dérégulée» et «l'immigration massive», a dit la candidate d'extrême droite, 48 ans, dans ce discours clôturant deux jours de rencontres dans la capitale des Gaules.

«La France est un acte d'amour, cet amour a un nom: le patriotisme. Vous avez le droit d'aimer votre pays, et vous avez le droit de le montrer, il est temps de revivifier le sentiment national», a clamé Marine Le Pen. «On est chez nous, on est chez nous», ont scandé en écho ses partisans.

«Nous ne voulons pas vivre sous le joug ou la menace du fondamentalisme islamiste», a souligné la présidente du FN, alors qu'une série d'attentats djihadistes a fait 238 morts en 2015 et 2016 en France.

Accusations d'emploi fictif

Marine Le Pen est en tête des intentions de vote au premier tour du scrutin le 23 avril, mais donnée battue au second tour le 7 mai. La cheffe du FN est par ailleurs elle-même visée par des accusations d'emploi fictif concernant une assistante payée sur des fonds européens pour rémunérer des collaborateurs de son parti. La candidate nie tout abus et dénonce un «combat politique» du Parlement contre son parti.

(AFP)

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