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Fusillade à OttawaLe premier ministre canadien était caché dans un placard

Le chef du gouvernement canadien était au Parlement d'Ottawa lorsque Michael Zehaf-Bibeau s'est introduit dans l'établissement.

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Une vidéo diffusée le 23 octobre 2014 montre Michael Sehaf Bibeau avec un fusil près du Parlement canadien à Ottawa.

Une vidéo diffusée le 23 octobre 2014 montre Michael Sehaf Bibeau avec un fusil près du Parlement canadien à Ottawa.

Keystone
Une vidéo diffusée le 23 octobre 2014 montre Michael Sehaf Bibeau avec un fusil près du Parlement canadien à Ottawa.

Une vidéo diffusée le 23 octobre 2014 montre Michael Sehaf Bibeau avec un fusil près du Parlement canadien à Ottawa.

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Une vidéo diffusée le 23 octobre 2014 montre Michael Sehaf Bibeau avec un fusil près du Parlement canadien à Ottawa.

Une vidéo diffusée le 23 octobre 2014 montre Michael Sehaf Bibeau avec un fusil près du Parlement canadien à Ottawa.

Keystone

Le Premier ministre canadien Stephen Harper a été caché dans un placard pendant l'attaque du tueur mercredi au Parlement d'Ottawa où le chef du gouvernement se trouvait en réunion, rapporte vendredi 24 octobre un quotidien.

Stephen Harper a passé un quart d'heure dans un placard du Parlement mercredi matin avant que les alentours ne soient sécurisés, lui permettant ainsi d'être exfiltré, selon des parlementaires cités par le Globe and Mail.

Il se trouvait avec environ 150 parlementaires de son parti conservateur dans une salle donnant sur un couloir principal du Parlement lorsque Michael Zehaf-Bibeau a pénétré avec sa carabine dans le bâtiment, où il devait être abattu quelques instants plus tard.

«Un cagibi»

Au moment où les premiers tirs ont retenti, certains «savaient qu'il y avait un placard» dans cette immense salle et le Premier ministre a «alors été coincé là-dedans», selon l'un des élus présents.

«Beaucoup de députés pensaient que le Premier ministre avait réussi à sortir de la salle et ne savaient pas qu'il était en fait dans un cagibi», a raconté un parlementaire. Dans le même temps «il y avait 15 drapeaux accrochés dans la salle du parti, tous ont été décrochés sauf deux».

Des députés se sont alors emparés des hampes à pointes des drapeaux, «les tenaient comme des lances et (se tenaient) prêts à empaler quiconque entrait», a ajouté la même source au quotidien.

(AFP)

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