CyclismeLe président d'ASO stigmatise les "individus malhonnêtes" autour des équipes
Le président d'ASO (Amaury Sport Organisation), Jean-Etienne Amaury, a stigmatisé mercredi le rôle des "individus malhonnêtes, autour des équipes et parfois en leur sein", en matière de dopage.
Deux jours après le bannissement de l'ex-septuple vainqueur du Tour, l'Américain Lance Armstrong, et la mise en cause de l'Union cycliste internationale (UCI) à ce sujet, le président d'ASO a tenu à redéfinir les responsabilités en la matière, dans son discours introductif à la présentation du parcours 2013 à Paris. "Ce n'est pas la lutte antidopage qui est en cause, a estimé Jean-Etienne Amaury. Ce qui l'est, c'est la présence autour des équipes et parfois en leur sein d'individus malhonnêtes. Certains ont été démasqués par la justice, d'autres doivent encore l'être. Nous y serons vigilants". Le rapport de l'agence antidopage américaine (Usada) a mis en lumière un vaste système de dopage orchestré autour du coureur américain. Le responsable de son équipe, Johan Bruyneel, doit encore comparaître devant l'instance chargée de décider des sanctions. "ASO milite toujours activement pour combattre le dopage, ce fléau qui va contre les valeurs du sport", a insisté son président. Jean-Etienne Amaury a rappelé aussi la présence de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) sur le Tour de France: "En 2008, le Tour de France innova en étant la première épreuve au monde à confier ses contrôles antidopage à un organisme totalement indépendant, l'AFLD. Elle fait partie depuis du dispositif antidopage du Tour." jm/jgu