Examens de maturité: Le président du conseil des EPF pour le maintien des écrits

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Examens de maturitéLe président du conseil des EPF pour le maintien des écrits

Le Conseil fédéral tranchera le 29 avril prochain sur le maintien, ou non, des examens écrits de maturité fédérale.

Le président du conseil de direction et de surveillance des Écoles polytechniques fédérales (EPF), Michael Hengartner.

Le président du conseil de direction et de surveillance des Écoles polytechniques fédérales (EPF), Michael Hengartner.

Keystone

Le président du conseil des EPF, Michael Hengartner, regrette le souhait de certains cantons de renoncer aux examens écrits de maturité fédérale en raison de la fermeture des écoles due au nouveau coronavirus. Une telle épreuve «procure une valeur ajoutée considérable», selon lui.

«La préparation intensive aux examens finaux permet de reprendre une fois encore la matière de façon approfondie et l'examen fournit une indication sur le niveau des performances de l'élève», explique le président du conseil de direction et de surveillance des Écoles polytechniques fédérales (EPF), Michael Hengartner, dans un entretien diffusé par «Le Matin Dimanche», la «SonntagsZeitung» et la «NZZ am Sonntag».

Le responsable estime en outre qu'il sera difficile de comparer les notes si certains cantons font passer des examens et d'autres pas. «Dans la situation actuelle, l'égalité des chances, même avec l'examen, n'est pas assurée de manière uniforme», déplore-t-il.

«Phénomène typiquement suisse»

Michael Hengartner regrette en outre que chaque canton cherche une solution «bien à lui», un «phénomène typiquement suisse». «Je voudrais que l'on fasse passer la maturité de manière unifiée dans toute la Suisse», comme le prévoit le règlement fédéral sur la maturité fédérale.

Le Conseil fédéral doit encore trancher. Une décision est attendue le 29 avril. Elle se fondera sur l'avis de la Conférence des directeurs de l'instruction publique (CDIP), qui demande d'autoriser les cantons à pouvoir maintenir ou non les écrits selon la réalité à laquelle ils font face.

Anticipant le mouvement, plusieurs d'entre eux ont déjà fait part de leur préférence. En Suisse romande, le canton de Fribourg apparaît comme le seul à souhaiter maintenir les examens écrits tant pour la maturité gymnasiale que pour l'école de culture générale.

(ats)

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