Publié

AfriqueLe président kényan dit perdre patience avec la CPI

Uhuru Kenyatta a exprimé vendredi son impatience et ses regrets de ne pouvoir assister à l'Assemblée générale de l'ONU car son vice-président est à l'étranger en raison de sa comparution à la Cour pénale internationale.

Uhuru Kenyatta.

Uhuru Kenyatta.

AFP

«Alors que de très importantes rencontres multilatérales et bilatérales sont programmées pour le président (Uhuru) Kenyatta cette semaine, notamment un discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, nous regrettons beaucoup qu'il (le président) ne puisse quitter le pays, au moment même où le vice-président (William Ruto) est aussi» en dehors du pays, écrit la présidence dans un communiqué.

Le communiqué ajoute que le président Kenyatta et le vice-présient Ruto, tous deux accusés de crimes contre l'humanité par la CPI pour les violences postélectorales de 2007-2008 ont «totalement collaboré» avec la Cour, basée à La Haye.

Mais la présidence met en garde sur le fait que l'«espace politique pour une coopération continue a été rapidement érodé et que le pays est fatigué des conséquences désastreuses» de ces événements.

Elle s'est plainte de ce que le programme de la CPI avait contraint le Kenya à ne pas être représenté à la réunion de l'ONU.

«En raison de ces événements, le Kenya, pour la première fois depuis son indépendance il y a 50 ans, ne sera pas représenté à un niveau politique pendant la semaine de haute importance qu'est l'Assemblée générale de l'ONU à laquelle devait assister le président», dit le communiqué.

(AFP)

Ton opinion