Protocole d’Istanbul - Le président mexicain veut faire libérer les détenus torturés

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Protocole d’IstanbulLe président mexicain veut faire libérer les détenus torturés

Andrés Manuel López Obrador a annoncé jeudi la signature d’un décret visant à libérer les prisonniers qui ont subi des tortures dans les geôles fédérales.

Andrés Manuel López Obrador, le président mexicain, a annoncé jeudi qu’il signera la semaine prochaine un décret permettant de libérer les détenus qui ont subi des tortures dans des prisons fédérales.

Andrés Manuel López Obrador, le président mexicain, a annoncé jeudi qu’il signera la semaine prochaine un décret permettant de libérer les détenus qui ont subi des tortures dans des prisons fédérales.

Mexico’s Presidency/via REUTERS

Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a annoncé jeudi son intention de signer un décret visant à libérer les détenus ayant été torturés dans des prisons fédérales.

«Tout détenu dans une prison fédérale qui a été torturé et qui s’inscrit dans le cadre du Protocole d’Istanbul sera libéré. Nous ne voulons pas de torture au Mexique. Personne ne mérite d’être torturé», a déclaré le chef de l’État lors de sa conférence de presse matinale quotidienne.

Le Protocole d’Istanbul, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en août 1999 puis par la Commission des droits de l’homme le 4 décembre 2000, est un manuel international de référence servant à enquêter sur les cas de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Le président de gauche a précisé que la semaine prochaine, un décret présidentiel serait rédigé et signé pour les détenus concernés afin qu’ils soient libérés avant le 15 septembre.

Andrés Manuel López Obrador a souligné que l’État mexicain n’accepterait «aucun aveu obtenu sous la torture (…) Nous ne pouvons pas continuer avec ces pratiques moyenâgeuses, totalement contraires aux droits de l’homme les plus élémentaires».

Le décret prévoit la libération des personnes qui ont été incarcérées pour des crimes mineurs depuis dix ans et qui n’ont pas encore été condamnées, de détenus âgés de plus de 75 ans et d’autres âgés de plus de 65 ans souffrant de maladies chroniques.

Il y a au Mexique 220’114 détenus. Parmi eux, 94’547 n’ont pas été condamnés dont 12’358 qui sont accusés de crimes fédéraux, selon les chiffres fournis par le président mexicain.

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