Chris O'Donnell: «Le prix d'un café est surprenant»

Chris O'Donnell fête cette semaine le tournage de son 150e épisode de «NCIS Los Angeles». L'occasion pour l'acteur de 45 ans de nous expliquer comment il concilie son travail avec son rôle de père de cinq enfants (Lily, 16 ans, Chop, 14 ans, Charles, 12 ans, Finley, 9 ans et Maeve, 7 ans). Surprise: il vient de rentrer d'un séjour à Genève avec son aînée.

Je suis venu à Genève à cause de ma fille Lily (il éclate de rire). Je dis à cause, car je ne me sens jamais très à l'aise dans un avion. Mais je me suis dévoué pour venir la chercher après ses vacances dans les Alpes. Mon épouse, Caroline, l'a accompagnée à l'aller. Elle a fait un camp en France, à Chamonix. Elle avait quatre heures de cours par jour, notamment de français, et une excursion quotidienne dans les Alpes. Pour nous convaincre, elle nous a dit que les cours allaient lui permettre d'avoir de meilleures notes… Je demande à voir ça.

«Escalade» est un bien grand mot. J'ai des problèmes de dos depuis ma jeunesse. Par contre, nous avons fait de la marche ensemble dans vos montagnes. Je ne vais pas vous dire à quel point les Alpes sont belles car je suis sûr que l'on se moquerait de moi (rires)… mais c'est la réalité! En Californie, la sécheresse et les incendies ont été terribles cet été.

Lily est à l'âge où les jeunes préfèrent partir en vacances avec leurs amies plutôt qu'avec leurs parents. Et j'ai cinq enfants, chaque déplacement demande une sacrée organisation. Nous avons une maison près de la plage dans le Maine où nous passons tous les étés. L'endroit est parfait pour les familles.

J'ai découvert que tout est horriblement cher chez vous pour des Américains! J'ai adoré Genève même si mon passage a été de courte durée. L'accueil a été formidable. Mais le prix d'un café ou d'une boisson gazeuse a de quoi surprendre. Même si vous gagnez bien votre vie, comme c'est mon cas.

Les gens sont accueillants et parlent plusieurs langues, dont l'anglais couramment. Cela m'a impressionné. Je m'attendais à devoir sortir mes rares mots de français, mais pas du tout.

Ce n'est pas évident d'avoir beaucoup de temps pour voyager, surtout lorsqu'il s'agit de faire 12 heures d'avion. J'adorerais aller à Munich pour l'Oktoberfest. Je suis un inconditionnel de cette fête. J'organise chaque année une grande fête chez moi au début de l'automne. Nous avons d'énormes chopes pour la bière et on cuisine des Schnitzel.

Avec cinq enfants, vous apprenez vite à tout faire avec modération. Je me souviens d'un tournage en Autriche avec Kiefer Sutherland et Charlie Sheen pour «Les trois mousquetaires». J'avais 23 ans, et chaque soirée avec eux se terminait au bar, à enchaîner les cocktails. Mais j'étais toujours le premier à rentrer me coucher.

Lassitude? Sûrement pas! «NCIS Los Angeles» m'apporte la stabilité que j'ai toujours recherchée dans ma carrière. Tourner pour le cinéma, c'est bien beau. Mais cela veut dire aussi qu'il faut partir à l'étranger pendant des mois. Ma fille aînée, Lily, est née en Nouvelle-Zélande parce que je tournais là-bas. C'est fun pour elle d'avoir une double nationalité.

La sixième saison s'est terminée avec l'équipe qui part pour Moscou afin de retrouver des suspects dans une sombre affaire. Mon personnage, Callen, va enquêter en assumant une autre identité pour infiltrer un groupe. Il mettra sa vie en danger pour faire aboutir ses recherches secrètes.

Vous êtes fou! Il n'est pas rare que j'aie des journées de 14 heures sur le tournage, alors j'attends l'été avec impatience pour redevenir simplement un papa. Mon activité favorite: préparez des paniers de pique-nique et partir avec eux en promenade.

Pardon? Ça ira merci! J'ai toujours rêvé d'une grande famille car je suis le dernier de sept enfants, mais notre maison est pleine. Caroline et moi avions prévu de nous arrêter après le quatrième. Maeve est arrivée alors que nous n'avions pas spécialement «travaillé» pour cela, mais nous sommes ravis.