ÉlectionLe quotidien du futur président du CIO sera chamboulé
Mardi à Buenos Aires, le Comité international olympique (CIO) choisira son nouveau président.
- par
- Le Matin Dimanche

Le nouveau président devra apprendre à contrôler son caractère, peser ses déclarations et cultiver son sens de la diplomatie, externe et interne.
Choisira-t-il la vie au Palace de Lausanne comme ses deux prédécesseurs, Juan-Antonio Samaranch et Jacques Rogge? S'installera-t-il seulement dans les environs de la capitale vaudoise? Dans deux jours, à Buenos Aires, le Comité international olympique (CIO) élira son nouveau président. Et si l'heure est encore aux alliances plus ou moins sérieuses, la question n'est pas totalement anodine. La réponse donnera une indication de la manière dont le neuvième président du CIO entendra mener l'institution dès le 10 septembre.
«Être prêts à changer de vie»
Un nouveau patron? Le changement ne sera pas seulement radical pour le siège du CIO et ses 500 employés. Il le sera tout autant pour le président lui-même. Car le prestige et le pouvoir ont un prix: une existence chamboulée. Malgré cela, six candidats postulent à la fonction: Thomas Bach, l'avocat d'affaires allemand; Richard Carrión, le banquier portoricain; Denis Oswald, l'avocat suisse; Sergey Bubka, conseiller du président ukrainien et légende de l'athlétisme; Ng Ser Miang, l'ambassadeur et homme d'affaires singapourien et Ching-Kuo Wu, l'architecte taïwanais. Six candidats qui, tous, ont affirmé, pour «défendre les valeurs du sport», être prêts à changer de vie. Comment?