Jura bernoisLe sauvetage des animaux est mieux financé
Une fondation est désormais chargée de trouver des parrains pour le Sikypark de Crémines.

- par
- Vincent Donzé
Maison de retraite pour animaux sauvages et domestiques, le Sikypark de Crémines s’est doté d’un nouvel outil de financement: une fondation de soutien est désormais active pour dénicher des sponsors et des parrains.
La «Fondation Sikypark» gérera la collecte de fonds pour ses projets de soutien. Depuis son ouverture il y a quatre ans, à la place d’un parc animalier classique, le Sikypark, s’est considérablement développé, selon ses concepteurs. Sur son terrain de 50’000 m2, le parc de sauvetage animalier abrite aujourd’hui plus de 550 animaux, représentant 74 espèces.
Sangha et Baloo
Il y a le tigre «Sangha», le vautour «Bacchus», le loup «Baloo» et le varan «Sir George», autant d’animaux qui ont trouvé un nouveau foyer au «Sikypark». «Plus de 90% des pensionnaires proviennent de sauvetages, de saisies par les services vétérinaires ou d’abandons par des cirques, des zoos ou des particuliers», précise le «Sikypark», une société reconnue à but non lucratif et exonérée d’impôts.
La fondation de soutien «Fondation Sikypark» a pour mission de soutenir le développement du parc à long terme.: «En plus de la collecte concrète de fonds pour les sept projets de soutien définis, la fondation nouvellement créée aide à la réalisation d’installations adaptées aux animaux et soutient d’autres domaines de la mission du Sikypark», explique son président Thomas Fischer.
Formation et éducation
«En font partie, en dehors du sauvetage et de la prise en charge d’animaux, la formation et l’éducation pour enfants et adultes ainsi que la conservation et la promotion de la biodiversité régionale», poursuit Thomas Fischer
Le «Sikypark» fait savoir que «la mission spécifique du sauvetage d’animaux nécessite une énorme flexibilité, des installations multifonctionnelles et de vastes connaissances zoologiques». En raison de leurs origines et de leurs caractères, ces animaux nécessitent une prise en charge intensive et individuelle, «entraînant ainsi des coûts élevés pour la nourriture, les soins, l’infrastructure et les traitements médicaux».