PandémieLe télétravail entraîne un boom de la chirurgie esthétique aux USA
Pour pallier l’image peu flatteuse que renvoient les plateformes de visioconférence, de plus en plus d’Américains passent sur le billard.

- par
- Laura Juliano

Depuis le début de la crise sanitaire, le nombre d’opérations esthétiques a augmenté aux États-Unis.
Un effet pour le moins inattendu de la pandémie sur la population américaine vient d’être mis en lumière par nos confrères de RTL.
Avec l’émergence du télétravail, l’importance du bien paraître s’en est trouvée chamboulée. Désormais, ce n’est plus une tenue élégante, une silhouette de rêve ou un maintien impeccable qui impressionne les collègues, mais bien le rendu de son image en visioconférence, qui est rarement flatteur.
La webcam crée des complexes
Pour parer à cette distorsion et paraître plus à leur avantage, de nombreux Américains soucieux de leur image ont préféré investir dans des pommettes saillantes ou des lèvres pulpeuses plutôt qu’un sac à main de luxe. Pour preuve: le nombre de chirurgies esthétiques qui a explosé depuis l’arrivée du Covid-19.
En particulier le recollement des oreilles qui a été multiplié par 10 ou les liftings du visage qui ont augmenté de 188%. Les opérations du nez ont quasi doublé, rapporte RTL.
En effet, l’image que renvoie la webcam diffère quelque peu la réalité, ce qui a pour effet de créer une dysmorphie: c’est-à-dire une déformation de son image. Et ainsi, des complexes.
Retour aux opérations invasives
Un nez grossi de 30%, des yeux plus grands, sans compter le temps passé à s’observer dans la fenêtre de l’écran disposée à côté de celle de ses collègues auxquels on se compare: autant d’éléments qui ont donné une nouvelle dimension à l’attention que portent les employés à leur apparence.
Le phénomène est d’une envergure telle qu’il porte désormais le nom de «dysmorphie zoom» – en référence à la plateforme de visioconférence nommée dudit nom.
Une convalescence discrète
De plus, le fait de rester chez soi permet une convalescence postopératoire plus facile et discrète qui pousse de nouvelles personnes à sauter le pas, soulève le Dr Senderoff de New York à la radio française.
Raison pour laquelle les opérations invasives sont en train de revenir à la mode au détriment des petites pratiques plus légères, à l’image des injections de botox qui avaient la cote avant 2020.