CyclismeLe Ventoux sans effet sur les favoris du Paris-Nice
Rien n'a changé, vendredi, au classement général de l'épreuve. Les coureurs avaient tous l'étape de samedi en tête, la plus dure de la semaine.

Le maillot jaune, Michael Matthews, a beau tirer la langue, c'est quand même lui qui a fait la meilleure opération du jour, en creusant son avance de quelques secondes.
Le Mont Ventoux a laissé la hiérarchie de Paris-Nice inchangée: l'Australien Michael Matthews est toujours leader après la 5e étape, gagnée vendredi à Salon-de-Provence par le Kazakh Alexey Lutsenko.
Les favoris de la «course au soleil», qui se conclut dimanche, ont escaladé ensemble le Géant de Provence, jusqu'au Chalet Reynard. Ils se sont jaugés ensuite dans le mur de la Roque d'Anthéron, à l'entrée des 40 derniers km, mais sans insister.
Si Lutsenko s'est rapproché au classement général, c'est néanmoins Matthews qui a réalisé la bonne opération du jour. Il a accru son avance de 4 secondes supplémentaires, par la bonification allouée au 3e de l'étape, et a répété qu'il croyait en ses chances de victoire finale, malgré ses limites affichées jusqu'à présent dans les étapes de montagne.
«Je suis confiant. Si j'ai des bonnes jambes dans la Madone d'Utelle, ça devrait aller», a estimé le porteur du maillot jaune à propos de la septième et dernière ascension de la prochaine étape, qui se conclut par une montée longue (15,3 km) mais d'une pente modérée (5,7 %) hormis dans les derniers hectomètres.
«Je ne pense pas qu'il y aura des écarts importants mais Paris-Nice va se jouer demain (ndlr: samedi)», a confirmé le grimpeur français Romain Bardet, l'un des candidats au podium, dès lors que les positions sont très resserrées avant les deux dernières journées.
L'étape en question, celle de samedi, sera en effet la plus dure de la semaine. Elle reliera Nice à la Madonne d'Utelle, en surplomb de la vallée de la Vésubie, avec sept ascensions au programme des 177 kilomètres. L'arrivée sera jugée à 1165 mètres d'altitude.