Jeux paralympiques: Lena Schroeder illumine le tournoi de hockey sur glace

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Jeux paralympiquesLena Schroeder illumine le tournoi de hockey sur glace

La jolie Norvégienne de 24 ans est la seule femme engagée à Gangneung. Elle dit s'accommoder de ses coéquipiers masculins, jusque dans les douches!

R.Ty
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Lena Schroeder, un rayon de soleil dans le tournoi de hockey paralympique à Gangneung.

Lena Schroeder, un rayon de soleil dans le tournoi de hockey paralympique à Gangneung.

AFP
La Norvégienne Lena Schroeder est la seule femme à disputer le tournoi de hockey paralympique à Gangneung.

La Norvégienne Lena Schroeder est la seule femme à disputer le tournoi de hockey paralympique à Gangneung.

Reuters
La Norvégienne Lena Schroeder partage les vestiaires avec ses coéquipiers masculins de l'équipe de hockey paralympique de Norvège.

La Norvégienne Lena Schroeder partage les vestiaires avec ses coéquipiers masculins de l'équipe de hockey paralympique de Norvège.

AFP

Le tournoi paralympique de hockey sur glace, à Gangneung, est illuminé par le sourire de Lena Schroeder. A 24 ans, la jolie Norvégienne est la seule femme à disputer la compétition. Mais elle dit s'en accommoder parfaitement.

D'ailleurs, ce n'est pas pour son charmant sourire qu'elle a été sélectionnée. «Si elle est ici, c'est parce qu'elle joue bien, affirme son entraîneur Espen Hegde, cité par Bild. On ne fait aucune faveur. Je sais que si je la sélectionne, je peux compter sur elle. Et elle a le niveau pour rivaliser avec les hommes.»

Ceux-ci sont au nombre de 135 à être engagés dans le tournoi de hockey paralympique. Et Lena, seule femme, doit donc cohabiter avec eux. Jusque dans les vestiaires, qu'elle partage avec ses coéquipiers.

Privée de l'usage de ses jambes dès sa naissance, Lena Schroeder ne s'en formalise pas: «Dans les vestiaires, je me sens sur un pied d'égalité avec mes coéquipiers, et eux aussi je pense.» Son coéquipier Magnus Bogle confirme: «Que l'on soit un homme ou une femme, qu'est-ce que cela change?»

Cette promiscuité a cours jusque dans les douches, qu'elle partage avec les autres membres de son équipe, le plus naturellement du monde. «Il n'y a pas de privilèges ou de statut spécial.» Ce qui veut dire que chacun passe à la douche à son tour.

Et puis, il ne viendrait certainement pas à l'idée de ses coéquipiers d'aller importuner Lena Schroeder: Morten Vaernes, l'homme avec qui elle vit, fait aussi partie de l'équipe norvégienne de hockey paralympique.

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