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NuisancesLes bistrots punis ne seront pas contrôlés

La police genevoise n'est pas contente du Service du commerce (Scom) suite à ses décisions de fermer 28 établissements à minuit. Elle n'effectuera plus de contrôles.

par
Valérie Duby - Didier Tischler
Keystone

L'affaire enflamme Genève depuis plus d'une semaine et le feu n'est pas prêt de s'éteindre. Lors d'une réunion extraordinaire vendredi 15 février entre les responsables du Scom, du Service de protection contre le bruit et les rayonnements (SABRA) et de la gendarmerie cantonale, cette dernière à fait part de son mécontentement dans le traitement de ce dossier, se dédouanant de toute responsabilité. Dans un courrier que «Le Matin» s'est procuré, on peut y lire que «le SABRA et la police, plus particulièrement la gendarmerie, n'étaient en aucun cas responsables des refus tels qu'annoncés dans la presse locale et de la polémique qui agite le "monde local" des restaurateurs genevois».

L'auteur du courrier, un membre de l'Etat major de la police, ajoute que «c'est le manque de communication à l'interne du SCom, envers les différents acteurs que sont la police en général et le SABRA, qui est à l'origine de ce "mini tsunami" genevois.» L'officier évoque également «un manque de transparence».

Résultats des courses? Face aux remontrances policières, le directeur du SCom, Jean Genolet, demande l'interruption des contrôles dans les 28 établissements concernés jusqu'à nouvel ordre, «ceci pour ne pas attiser le "feu régnant" et laisser retomber la pression».

Pas sûr que cela suffise.

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