Euro 2016Les cinq choses à savoir sur l'Irlande du Nord
Groupe C - Que peut espérer l'Irlande du Nord à l'Euro? Tour d'horizon en cinq points avant son premier match.

Le onze de l'Irlande du Nord avant un match des éliminatoires de l'Euro 2016 en octobre dernier.
L'équipe
L'Irlande du Nord a parfaitement joué sa carte en éliminatoires en sortant première d'un groupe facile avec six victoires, trois nuls et une défaite pour disputer sa première compétition depuis le Mondial 86. Ce sera nettement plus ardu de refaire le coup lors de son premier Euro, avec l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine dans le groupe C. La sélection a construit sa qualification sur trois victoires d'entrée et les sept buts en neuf matches de Kyle Lafferty, l'attaquant de Birmingham. Elle reste sur 12 matches sans revers, son principal fait d'arme.
Le sélectionneur
Michael O'Neill, l'ex-milieu aux 31 sélections désormais âgé de 46 ans, dirige l'équipe depuis décembre 2011 et il a prolongé jusqu'en 2020 après une qualification quasi-historique. Après un court passage dans la finance à la fin d'une carrière sportive honorable mais sans point d'orgue, il s'est lancé dans le coaching en 2006. En éliminatoires du Mondial 2014, son équipe, devenue moins inconstante, avait déjà laissé entrevoir quelques promesses, avec un nul au Portugal (1-1) ou une victoire contre la Russie (1-0).
La star
Avec ses 100 sélections depuis 1998, Aaron Hughes est sans conteste la vedette d'un groupe qui en manque cruellement. Derrière la légende Pat Jennings, il est le 2e joueur le plus capé du pays. A 36 ans, ce produit du centre de formation de Newcastle n'est plus un titulaire mais il reste la caution internationale de l'équipe avec ses 455 matches de Premier League. Capitaine de 2003 à 2011, il a pris une première retraite dont il est sorti un an plus tard. Capable d'occuper tous les postes du bloc défensif, il évolue désormais en Australie, à Melbourne.
Points forts
La «Green and White Army» arrive sans pression et personne ne compte sur elle. L'expérience de sa défense, même si elle est vieillissante, est également son atout premier. L'équipe a bien négocié un calendrier qu'elle a veillé à rendre plus facile jusque-là et arrive avec une confiance que sa large victoire contre la Biélorussie (3-0) puis son nul solide en Slovaquie (0-0) n'ont pu que renforcer.
Points faibles
Le groupe ne compte aucun joueur majeur, entre des défenseurs titulaires dans des clubs de milieu de tableau de Premier League, des attaquants grognards en 2e division, et des milieux qui rajeunissent l'effectif. Le comportement de l'équipe contre des nations majeures est une grosse inconnue car elle n'en a plus affronté depuis longtemps. Enfin, l'historique question communautaire entre catholiques et protestants peut resurgir à tout moment.
Contingent
Equipe-type: McGovern - Cathcart, McAuley, Evans - McLaughlin, Davis, McNair, Norwood, Dallas - K. Lafferty, Ward
Les 23 joueurs:
Gardiens (3): Alan Mannus (St Johnstone/SCO), Michael McGovern (Hamilton/SCO), Roy Carroll (Linfield)
Défenseurs (9): Craig Cathcart (Watford/ENG), Jonathan Evans (West Bromwich/ENG), Gareth McAuley (West Bromwich/ENG), Luke McCullough (Doncaster/ENG/relégué en D4), Conor McLaughlin (Fleetwood/ENG/D3), Lee Hodson (Milton Keynes/ENG/relégué en D3), Aaron Hughes (Melbourne City/AUS), Patrick McNair (Manchester United/ENG), Chris Baird (Derby County/ENG/D2)
Milieux (7): Steven Davis (Southampton/ENG), Oliver Norwood (Reading/ENG/D2), Corry Evans (Blackburn/ENG/D2), Shane Ferguson (Millwall/ENG/D3), Stuart Dallas (Leeds/ENG/D2), Jamie Ward (Nottingham Forest/ENG/D2), Josh Magennis (Kilmarnock/SCO)
Attaquants (4): Kyle Lafferty (Norwich/ENG), Conor Washington (Queens Park Rangers/ENG/D2), Will Grigg (Wigan/ENG/promu en D2), Niall McGinn (Aberdeen/SCO)