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FOOTBALLLes critiques s'abattent sur l'espoir français Kurzawa

Après son sélectionneur et Raymond Domenech, c'est au tour du président de l'UEFA Michel Platini de condamner le salut militaire du Français.

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Layvin Kurzawa vient de marquer pour la France, il célèbre son but en faisant un salut militaire.

Layvin Kurzawa vient de marquer pour la France, il célèbre son but en faisant un salut militaire.

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Layvin Kurzawa vient de marquer pour la France, il célèbre son but en faisant un salut militaire. Son coéquipier Nabil Fekir s'empresse de le féliciter.

Layvin Kurzawa vient de marquer pour la France, il célèbre son but en faisant un salut militaire. Son coéquipier Nabil Fekir s'empresse de le féliciter.

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Layvin Kurzawa (à dr.) est même allé jusqu'à faire son salut juste devant un adversaire, l'attaquant suédois John Guidetti.

Layvin Kurzawa (à dr.) est même allé jusqu'à faire son salut juste devant un adversaire, l'attaquant suédois John Guidetti.

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Michel Platini a dénoncé, jeudi sur France Info, le geste de l'international espoirs Layvin Kurzawa, qui a célébré son but face à la Suède en barrage retour (1-4 mard, 2-0 pour la France à l'aller) en mettant sa main en visière, dans une sorte de salut militaire pouvant aussi signifier: «Mais ils sont où ces Suédois?»

En réduisant le score à 3-1 contre la Suède à la 87e minute, le joueur de l'AS Monaco pensait avoir inscrit le but qui qualifiait la France. Mais les Suédois ont fait passer la marque à 4-1 deux minutes plus tard, et sont allés à leur tour narguer le Français.

«Là, on était dans le chambrage, la moquerie, a condamné le président de l'UEFA Michel Platini. Ce chambrage s'est retourné contre Kurzawa et les Français.»

«On se demande où il a mis son cerveau...»

Mercredi, Raymond Domenech avait été très virulent dans les colonnes du Monde: «Quand on voit le comportement de Kurzawa, on se dit qu'il est débile, on se demande où il a mis son cerveau.»

Le sélectionneur des M21 français Pierre Mankowski était plus tempéré: «On est peut-être trop sûr de nous dans certaines situations. Et puis, on pense qu'en se présentant, ça va suffire.»

Kurzawa, à qui pensait Didier Deschamps pour l'équipe A, a peut-être perdu plus que la face: on sait que le sélectionneur français a fait passer l'attitude et le comportement à la base de se réflexion.

Le président de la Fédération française de football Noël Le Graët, lui, a indiqué qu'il ne sanctionnerait pas le latéral gauche pour cette attitude.

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