Aviation: Les Eplatures: La Chaux-de-Fonds rassure

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AviationLes Eplatures: La Chaux-de-Fonds rassure

L'aéroport régional des Eplatures est dans le viseur de l'Office fédéral de l'aviation civile après la démission de contrôleurs aériens.

L'aéroport des Eplatures à La Chaux-de-Fonds est suivi de près par l'OFAC.

L'aéroport des Eplatures à La Chaux-de-Fonds est suivi de près par l'OFAC.

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L'aéroport des Eplatures à La Chaux-de-Fonds (NE) n'est pas menacé de fermeture après l'annonce de la démission de contrôleurs aériens. La présidente du conseil d'administration de l'aéroport et directrice des Finances de La Chaux-de-Fonds, Sylvia Morel, l'a assuré mardi soir devant le Conseil général de la Métropole horlogère.

L'aéroport régional des Eplatures (Aresa) est dans le viseur de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC), selon la RTS. L'organe de surveillance s'inquiète du respect des normes légales après l'annonce de la démission de contrôleurs aériens.

Dans un communiqué de presse envoyé le 16 janvier, le conseil d'administration de l'aéroport annonçait une réorganisation qui a fait réagir l'OFAC. Dans un courrier que Keystone-ATS a pu consulter, l'OFAC demande à Aresa de le renseigner dans les meilleurs délais sur cette évolution.

Difficultés de recrutement

«Nous relevons la démission de deux collaborateurs. Sachant que le personnel est déjà mince en temps normal et qu'il effectue un travail plus que conséquent pour maintenir l'exploitation, nous sommes en droit de nous poser un certain nombre de questions quant à l'assurance de la sécurité et la réouverture de l'aéroport conformément aux impératifs techniques et aux besoins des utilisateurs», peut-on lire dans la lettre.

Dans l'intervalle, l'OFAC a précisé à la RTS avoir reçu de premières clarifications et en attendre d'autres. La conseillère communale Sylvia Morel s'est voulu rassurante devant le Conseil général de la Chaux-de-Fonds, ajoutant avoir donné certaines réponses à l'Office fédéral de l'aviation civile.

«Le problème, ce sont les contrôleurs aériens. On doit aussi faire des propositions à l'OFAC pour éventuellement réduire le contrôle aérien parce que c'est ça qui coûte cher», a expliqué Sylvia Morel sur les ondes RTN. «La difficulté, c'est de trouver ces gens», a ajouté la conseillère communale, qui estime que l'aéroport des Eplatures reste attractif.

(ats)

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